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Rapport sur l’utilisation des traitements hormonaux pour les mineurs transgenres : recommandations et controverses en France, au Royaume-Uni et dans les pays nordiques

Rapport sur l’utilisation des traitements hormonaux pour les mineurs transgenres : recommandations et controverses en France, au Royaume-Uni et dans les pays nordiques

Au Royaume-Uni, un long rapport publié mercredi appelle à une “grande prudence” face à l’utilisation de traitements hormonaux et de bloqueurs de puberté pour les mineurs transgenres. Cette question suscite également de nombreux débats en France et dans les pays nordiques, où les défenseurs des droits des personnes transgenres dénoncent la prise en charge difficile des jeunes concernés et les obstacles allant à l’encontre des recommandations scientifiques internationales.

Comment accompagner les jeunes qui s’interrogent sur leur identité de genre, en particulier la minorité qui souhaite suivre un traitement médical hormonal ? Alors que certains pays européens, tels que l’Allemagne ou l’Espagne, sont progressistes en matière de droits des personnes transgenres, d’autres pays comme le Royaume-Uni, la France, la Suède ou la Finlande sont le théâtre de débats houleux sur la question.

Actuellement, un mineur diagnostiqué avec une “dysphorie de genre”, c’est-à-dire une souffrance liée à l’inadéquation entre son genre ressenti et son sexe de naissance, peut se voir prescrire des “bloqueurs de puberté”. Ces traitements à base d’hormones de synthèse, autorisés depuis une quarantaine d’années, permettent de retarder les changements physiques liés à la puberté. Par la suite, l’adolescent peut recevoir des traitements hormonaux pour affirmer son genre.

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Cependant, les limitations varient d’un pays à l’autre. Alors que la plupart des pays européens autorisent la prescription de bloqueurs de puberté aux mineurs transgenres à partir de 8 ans, le Royaume-Uni a récemment restreint l’accès à ces traitements, sauf en cas de puberté précoce ou d’essais cliniques. Des mesures similaires ont été prises en Finlande et en Suède.

En France, un rapport sénatorial récent a préconisé l’interdiction des bloqueurs de puberté et des traitements hormonaux pour les mineurs transgenres. Ces débats sont alimentés par des craintes de regrets chez les jeunes ayant suivi ces traitements, bien que les cas de détransition restent rares.

Les opposants pointent également le manque d’études scientifiques sur les effets secondaires des traitements. Toutefois, les partisans insistent sur l’impact positif de ces traitements sur la santé mentale des jeunes transgenres, rappelant que ces personnes sont plus à risque de comportements suicidaires.

Malgré ces controverses, les militants pour les droits des personnes transgenres soulignent l’importance d’offrir un accès aux soins nécessaires pour permettre à ces jeunes de vivre en harmonie avec leur identité de genre. Ils insistent sur le fait que ce nombre reste minoritaire et qu’une approche inclusive est essentielle pour soutenir ces jeunes dans leur parcours.

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