Nouvelles de l’ONS•aujourd’hui, 00:48
En 2010, des soldats néerlandais ont signalé un possible crime de guerre commis par des soldats australiens à Uruzgan. Ce rapports CNRC. Un civil afghan aurait été torturé et abattu. Un rapport à ce sujet qui a été distribué au sein des forces armées néerlandaises n’a pas donné lieu à des actions et, selon le ministère de la Défense, il n’est plus disponible.
Le journal, qui enquête depuis des mois, écrit que les Australiens étaient convaincus à l’époque que l’Afghan était impliqué dans une attaque meurtrière contre deux marines néerlandais le 17 avril 2010.
Les Australiens ont informé les marines néerlandais que c’était le fabricant de la bombe. Les Pays-Bas ont appris où se trouvait l’Afghan et l’ont récupéré. Après avoir été interrogé, il a été relâché car les agents du renseignement sont devenus convaincus qu’il n’avait rien à voir avec cela. Le malentendu aurait surgi parce qu’il portait le même nom.
Les troupes australiennes auraient torturé et tué l’Afghan après cela, ont déclaré des sources locales à des officiers des services de renseignement néerlandais, selon le NRC. Les Australiens lui auraient ouvert les coins de la bouche et lui auraient tiré une balle dans la tête.
Rechercher
Un officier du renseignement néerlandais a mis un soi-disant Rapport spécial qui, selon des sources de journaux, est allé au bureau du commandant de la Force opérationnelle Uruzgan Kees van den Heuvel, ainsi qu’au chef du renseignement. Il se serait également retrouvé dans un système numérique auquel le service de renseignement militaire MIVD a accès. “À la fin de la mission, il s’est retrouvé sur un disque dur qui est entré dans les archives.”
Après la publication en novembre 2020 d’un rapport australien sur les crimes de guerre commis en Afghanistan par des soldats australiens, les députés ont voulu savoir ce que les soldats néerlandais savaient à ce sujet. Les ministres des Affaires étrangères de l’époque, Blok et Bijleveld de la Défense, ont promis une enquête et, selon le NRC, un rapport a également été reçu au sujet dudit rapport spécial à cette époque.
Cela s’est avéré impossible à trouver. “Les disques durs se sont avérés introuvables ou incomplets, des documents manquaient, les personnes impliquées ne se souvenaient de rien”, écrit le NRC.
‘Aucune notification trouvée’
Le ministère de la Défense a déclaré au journal que l’enquête sur le rapport sur le Rapport spécial formellement en cours. Le commandant de l’époque, Van den Heuvel, dit qu’il n’a jamais vu le rapport et se demande même s’il existait.
Le chef du renseignement, qui aurait également reçu le rapport, ne souhaite pas répondre au CNRC. Le ministère australien de la Défense affirme n’avoir « trouvé aucun rapport faisant état d’allégations de violations du droit international humanitaire ».