Nouvelles Du Monde

Raids antiterroristes dans 51 endroits et 6 États à cause du lien Khalistani-Gangsters

Raids antiterroristes dans 51 endroits et 6 États à cause du lien Khalistani-Gangsters

Les forces de sécurité indiennes ont mené une série de raids anti-terroristes simultanés dans 51 endroits répartis dans six États, suite aux renseignements concernant un lien potentiel entre le mouvement séparatiste sikh Khalistani et des gangs criminels. Cette opération de grande envergure vise à démanteler les réseaux terroristes et à prévenir toute activité visant à perturber la paix et la sécurité du pays. Alors que les autorités continuent de mener des enquêtes approfondies, ces raids renforcent l’engagement de l’Inde à lutter contre le terrorisme et à maintenir la stabilité nationale. Cet article examinera de plus près les raisons et les conséquences de ces raids afin de mieux comprendre l’ampleur de la menace posée par l’alliance présumée entre le mouvement Khalistani et les gangs criminels.

La semaine dernière, la NIA a perquisitionné environ 1 000 sites au Pendjab et dans l’Haryana (archives).

New Delhi:

La NIA a arrêté mercredi plusieurs personnes après une répression multi-États contre le lien entre les syndicats criminels en Inde et les séparatistes et terroristes du Khalistan basés dans des pays comme le Pakistan et le Canada, qui utilisent ces réseaux pour des activités liées au terrorisme.

Les raids de la NIA – et l’accent mis sur les liens avec des syndicats et des criminels basés au Canada – surviennent alors que Delhi est aux prises avec un conflit diplomatique majeur avec Ottawa. La semaine dernière, le Premier ministre canadien Justin Trudeau a revendiqué des informations « crédibles » reliant des « agents de Delhi » à l’assassinat du terroriste khalistanais Hardeep Singh Nijjar en juin. Nijjar était citoyen canadien.

Lire aussi  Action en justice contre le personnel pénitentiaire du Nevada pour dissimulation de décès: La mère d'un détenu poursuit les autorités

L’Inde a rejeté cette allégation « absurde » et a souligné que les autorités canadiennes n’avaient pas encore partagé de preuves. Le ministre des Affaires étrangères S Jaishankar a signalé une augmentation du « crime organisé lié aux forces sécessionnistes et à l’extrémisme » dans ce pays.

LIRE | « Crime organisé, extrémisme… » : l’attaque virulente de S Jaishankar contre le Canada

Tôt ce matin, l’agence a perquisitionné plus de 50 sites liés à des gangs dirigés par Lawrence Bishnoi et Arshdeep Dalla, basé au Canada, que la police a lié cette semaine au groupe terroriste Lashkar-e-Taiba basé à Pak, et à d’autres chefs du crime. Une grande quantité d’armes, de munitions et de preuves numériques ont été récupérées lors du raid, ont indiqué des sources.

Selon la NIA, des fugitifs comme Dalla et Gaurav Patial sont basés à l’étranger mais restent en contact avec des terroristes du Khalistan pour obtenir des financements, faire passer des armes en contrebande et ordonner des meurtres, des actes d’extorsion et participer à d’autres activités antinationales.

Lire aussi  Tension à la Cité Keur Gorgui alors que des députés et des membres de Yewwi sont gazés à la maison d'Ousmane Sonko.

Les raids ont eu lieu au Pendjab, dans l’Haryana, au Rajasthan, dans l’Uttar Pradesh, dans l’Uttarakhand et dans la région de la capitale nationale ; rien qu’au Pendjab, la NIA a effectué des raids sur 30 sites. Ces mesures font partie des efforts visant à constituer un dossier solide contre les syndicats, dont la plupart sont désormais exploités depuis Dubaï et sont liés aux plaintes déposées par la NIA l’année dernière en vertu de la loi sur les activités illégales (prévention).

Certains des raids visaient Lakhbir Singh, alias Landa, basé au Canada ; Harvinder Singh Rinda, basé à Pak, et Gurpatwant Singh Pannun, basé aux États-Unis et fondateur du groupe séparatiste interdit Sikhs for Justice. Lundi, des sources ont révélé les détails du dossier sur Pannun, qui affirme qu’il “veut créer des pays (en) divisant l’Inde”.

LIRE | Un terroriste du Khalistan “veut diviser l’Inde et créer de nombreux pays” : sources

Des poursuites ont été déposées contre les Bishnoï et les chefs de gangsters Goldy Brar et Vikram Brar, ainsi que contre Bambiha, Kaushal Chaudhary, Neeraj Bawana, Dilpreet et Sukhpreet alias Budha. Il existe également des poursuites contre Sunil, alias Tillu Tajpuriya, qui a été tué – sous les yeux de la police – dans la prison de Tihar à Delhi en mai, et Bambiha, qui a été abattu lors d’un affrontement en 2016.

Lire aussi  La crise des migrants dans le Massachusetts : défis et tensions croissantes dans une petite ville près de Boston

Parmi les autres patrons, Bishnoi est en prison à Ahmedabad et Dalla est au Canada.

La semaine dernière, la NIA a également saisi des propriétés appartenant à Pannun à Chandigarh et Amritsar. Pannun, recherché depuis 2019 pour promotion et commission d’actes terroristes, fait face à 22 affaires pénales rien qu’au Pendjab, dont trois de sédition.

LIRE |Grande répression contre le terroriste Khalistanais qui menaçait les hindous au Canada

Deux jours auparavant, l’agence avait effectué des descentes dans plus de 1 000 sites à travers le Pendjab et l’Haryana ; ceux-ci étaient liés à Goldy Brar, qui aurait planifié le meurtre du chanteur punjabi Sidhu Moose Wala.

Lundi, M. Jaishankar a déclaré à l’Assemblée générale des Nations Unies que « la convenance politique » ne pouvait pas déterminer la réponse d’un pays au terrorisme. Le commentaire a été considéré comme dirigé contre la Chine et le Canada ; le latte abrite une communauté sikh importante et politiquement influente qui devrait jouer un rôle majeur dans le résultat des prochaines élections générales en 2025.

#Raids #antiterroristes #dans #endroits #États #lien #KhalistaniGangsters

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT