Rahul Gandhi, le président du Congrès national indien, est récemment revenu sur le devant de la scène médiatique en utilisant l’héritage de son nom illustre. En effet, il a cité le Mahatma Gandhi, le leader indien légendaire, en réponse à sa condamnation pour diffamation. Cette affaire a mis en lumière la difficulté de la démocratie indienne à naviguer entre la liberté d’expression et la responsabilité civile dans un contexte de polarisation politique croissante. Dans cet article, nous discutons des implications de cet événement pour la politique et la société indiennes, ainsi que des moyens de surmonter les défis actuels de la démocratie en Inde.
Rahul Gandhi a cité une citation du Mahatma Gandhi après qu’un tribunal de Surat l’ait déclaré coupable dans une affaire de diffamation pénale en 2019 pour ses remarques sur le nom de famille du Premier ministre Narendra Modi.
M. Gandhi a été condamné à deux ans d’emprisonnement, mais a ensuite été libéré sous caution et sa peine a été suspendue pendant 30 jours pour lui permettre de faire appel du jugement du tribunal.
“Ma religion est basée sur la vérité et la non-violence. La vérité est mon Dieu, la non-violence est le moyen de l’obtenir”, a écrit M. Gandhi sur Twitter.
Ma religion est basée sur la vérité et la non-violence. La vérité est mon Dieu, la non-violence le moyen de l’obtenir.
-Mahatma Ghandi
– Rahul Gandhi (@RahulGandhi) 23 mars 2023
Le député du BJP et ancien ministre du Gujarat, Purnesh Modi, avait déposé une plainte en diffamation contre M. Gandhi pour avoir dit : “Comment se fait-il que tous les voleurs portent le nom commun de Modi ?”
M. Gandhi a fait ces remarques lors d’un rassemblement à Kolar dans le Karnataka avant les élections de 2019 à Lok Sabha.
Le leader du Congrès était présent devant le tribunal du magistrat judiciaire en chef HH Varma lors du verdict.
La décision du tribunal a suscité de vives réactions de la part des dirigeants de l’opposition, dont la sœur de M. Gandhi et leader du Congrès, Priyanka Gandhi.
“Toute la machinerie effrayée essaie de supprimer la voix de @RahulGandhi ji en imposant des prix, des punitions, de la discrimination. Mon frère n’a jamais eu peur et n’aura jamais peur. Il a vécu en disant la vérité et continuera à dire la vérité Il continuera à élever la voix du peuple du pays. Le pouvoir de la vérité et l’amour de millions de compatriotes sont avec lui”, a tweeté Mme Gandhi en hindi.
Toute la machinerie du pouvoir effrayé en appliquant le prix, la pénalité, la discrimination @RahulGandhi Essayer de supprimer la voix de Ji.
Mes frères n’ont jamais eu peur et n’auront jamais peur. Avoir vécu en disant la vérité, continuera à dire la vérité. Continuera à élever la voix du peuple du pays.
Le pouvoir de la vérité et l’amour de crores de compatriotes sont avec lui.
– Priyanka Gandhi Vadra (@priyankagandhi) 23 mars 2023
Le ministre en chef de Delhi, Arvind Kejriwal, a allégué un “complot” pour “en finir” avec les dirigeants de l’opposition.
“Il y a un complot pour finir les dirigeants et les partis de l’opposition. Il y a un complot pour porter plainte contre les dirigeants des partis non-BJP. J’ai des différends avec Rahul Gandhi, mais le piéger dans une affaire de diffamation n’est pas juste. Je respecte le tribunal, mais ne sont pas d’accord avec le verdict”, a déclaré M. Kejriwal.
Le chef du Congrès Malikarjun Kharge, quant à lui, a déclaré que le parti chercherait un recours légal pour lutter contre la condamnation.
“Il a été libéré sous caution. Nous le savions depuis le début car ils n’arrêtaient pas de changer de juge. Nous croyons en la loi, en la justice et nous lutterons contre cela conformément à la loi”, a déclaré M. Kharge, cité par l’agence de presse ANI.