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Quelles connaissances allons-nous acquérir grâce à EDS ?

Quelles connaissances allons-nous acquérir grâce à EDS ?

2024-03-02 10:00:00

Quel niveau de connaissances cliniques EDS peut-il apporter aux professionnels de santé et, à partir de là, quels services à valeur ajoutée peuvent être créés.

Dans les deux articles précédents (premier et deuxième), nous avons examiné les aspects saillants de l’écosystème des données de santé et réfléchi sur les services qu’il serait théoriquement possible de créer à partir des données qui seront présentes dans les documents qui alimenteront l’électronique. Dossier de santé.

La question clé est de savoir quel niveau de connaissances cliniques l’EDS peut apporter aux professionnels de santé et, à partir de là, quels services à valeur ajoutée peuvent être mis en œuvre. Pour répondre à cette question, nous devons comprendre quelles données sont fournies dans les spécifications des documents HL7 CDA. La figure suivante résume la situation actuelle (certains documents ne sont pas encore entièrement formalisés).

Remarque : les enregistrements verts indiquent des données obligatoires, les contrôles orange sont facultatifs.

Un médecin ou un infirmier, lorsqu’il est face à un patient, souhaite disposer d’un aperçu synoptique comprenant les informations les plus pertinentes : de quelles pathologies il souffre ; quels médicaments vous prenez ; vos résultats de laboratoire ; signes vitaux; ses hospitalisations et visites aux urgences ; quels examens et visites il a subi ; vos allergies. Bref, rien de très différent de ce qui est prévu dans le Profil de santé synthétique (PSS) que doivent remplir les médecins de famille.

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Mais pourquoi ai-je utilisé le conditionnel ? Car bien que l’élaboration du PSS soit exigée par les conventions collectives nationales de médecine de famille et par les conventions complémentaires régionales depuis une dizaine d’années, les médecins généralistes ne le complètent pas pour deux raisons principales : la responsabilité en cas d’exactitude ou d’incomplétude du PSS. ; le travail nécessaire à sa rédaction car, dans de nombreux cas, leur dossier médical, bien que fournissant les informations requises, n’est pas correctement rempli. Il convient également de noter que de nombreuses sections du PSS sont en réalité facultatives.

Revenant aux informations utiles pour le médecin, considérons les diagnostics/problèmes de santé. Il n’existe que quatre documents qui les fournissent : le rapport des urgences ; la lettre de sortie d’hôpital et le PSS, dans lesquels ils sont obligatoires et le rapport du spécialiste ambulatoire dans lequel ils sont cependant facultatifs.

En l’absence du PSS, un patient qui n’a pas accès aux urgences ou aux admissions à l’hôpital, ou lorsque ceux-ci ne rapportent que les diagnostics qui ont déterminé les épisodes de traitement, peut ne pas avoir de code (ICD9-CM) sauf, éventuellement, un rapport de spécialiste ambulatoire où un médecin bien intentionné a noté cette information.

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Et qu’en est-il des signes vitaux ? Ils sont fournis, de manière facultative, uniquement dans le rapport PS ou dans le PSS. Ce n’est pas beaucoup mieux pour l’anamnèse, ni pour l’examen physique. Cependant, les résultats de laboratoire, les médicaments (grâce au système TS) et les rapports sont bons, pour lesquels la question diagnostique est toutefois facultative. Comme vous pouvez le déduire en examinant le tableau, le tableau d’ensemble n’est pas très rassurant.

Pire encore, certaines informations peuvent ne pas être structurées mais rapportées uniquement sous forme narrative, c’est-à-dire sous forme de texte libre.

Sans une représentation efficace, complète et immédiate des données cliniques, l’EDS pourrait suivre le sort de l’ESF 1.0, peu utilisé en pratique clinique, notamment dans le cas des patients chroniques ou âgés, qui disposent d’une telle masse de documents que, sans outils de visualisation avancés, prend trop de temps à consulter.

Le sentiment est que jusqu’à présent, peu d’attention a été accordée à cette question pourtant cruciale. Les spécifications des documents ont été définies, une à une, sans vision clinique d’ensemble. Nous investissons environ un milliard d’euros, sans considérer les investissements au niveau des systèmes d’application, sans analyse approfondie des implications des choix qui ont été faits, sans simulation ni tests de faisabilité sur l’efficacité clinique de ce qui a été été conçu.

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3 – Continuer



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