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Projet de loi sur les universités privées : le fossé ne se refermera pas – Financial Post

Projet de loi sur les universités privées : le fossé ne se refermera pas – Financial Post

Le gouvernement s’oriente vers l’adoption du projet de loi sur les universités privées.

Il tentera de le faire malgré la question ouverte de la constitutionnalité de la disposition institutionnelle, qui a également été soulignée par le Conseil scientifique du Parlement, en contradiction avec la position exprimée par toutes les universités publiques, à travers leurs organes directeurs, et malgré la réaction unanime du POSDEP mais aussi l’opposition exprimée non seulement dans les assemblées mais aussi dans tous les sondages d’opinion auprès des étudiants eux-mêmes et de la jeunesse dans son ensemble.

Sur cette question spécifique, la majorité parlementaire et le « dominion » des sondages, face à une opposition qui reste dans une crise stratégique – et dans certains cas aussi organisationnelle –, ne peuvent dissimuler que le choix du gouvernement est non seulement polarisant mais aussi essentiellement minoritaire.

Même le soutien apparent des sondages auprès des universités privées (qui ne dépasse pas le seuil de 50%…) concerne l’idée générale de l’université non étatique et non l’évaluation positive des “collèges” déjà en activité, ni, et encore moins l’annonce aux universités d’écoles privées qui fonctionneraient uniquement selon les termes d’un “marché éducatif”, offrant – à ceux qui peuvent payer – le contournement des examens nationaux.

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L’adoption du projet de loi ne mettra pas fin au débat sur cette question.

Je ne parle pas seulement du fait que la tentative de faire fonctionner certaines écoles privées sera contestée à chaque étape devant les tribunaux.

Je tiens avant tout à souligner que le fossé qui a été ouvert par la tentative institutionnelle violente d’institutionnaliser une option qui, de toute évidence, n’a pas la légalisation essentielle, ne sera pas comblé.

Dans un pays où l’accès à l’enseignement supérieur à des conditions défavorables à la richesse constitue un aspect structurel d’un contrat social plus vaste, cet arrangement continuera d’être considéré par des couches plus larges de la société comme un acte d’hostilité.

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