Le ministre de l’Enseignement supérieur, Recherche scientifique, Abdellatif Miraoui, a déclaré que près de la moitié des étudiants des universités marocaines abandonnent prématurément sans avoir obtenu de diplôme. Lors de sa présentation devant la Commission Education, Culture et Communication de la Chambre des Représentants, il a souligné les problèmes d’encadrement insuffisant et d’articulation entre l’enseignement secondaire et les différents programmes de licence. Ces lacunes sont désormais abordées dans le cadre d’un projet de réforme de l’éducation visant à améliorer la qualité de l’enseignement supérieur au Maroc.
Le ministre a également évoqué le problème des différentes langues utilisées dans l’enseignement secondaire et supérieur, en particulier dans les filières scientifiques, techniques et économiques. En effet, cela peut représenter une barrière importante pour les élèves qui souhaitent poursuivre leurs études dans ces domaines. Le manque de compétences en langues étrangères peut également rendre difficile l’accès des diplômés au marché du travail.
Abdellatif Miraoui a souligné que la conception actuelle de l’enseignement de licence doit être ajustée pour répondre aux besoins du marché du travail et des étudiants. Cependant, les modifications proposées pourraient entraîner des problèmes organisationnels à l’ensemble du système. Le ministre a également ajouté que les investissements dans le numérique et l’enseignement à distance devraient être améliorés pour offrir des opportunités d’amélioration de l’enseignement supérieur au Maroc.
