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Préparatifs et mesures de sécurité pour le Nouvel An à Bruxelles

Préparatifs et mesures de sécurité pour le Nouvel An à Bruxelles

Tous les services concernés, qu’il s’agisse des six zones de police, de la police fédérale ou encore du Siamu (Service d’incendie et d’aide médicale urgente de la Région de Bruxelles-Capitale), seront représentés par des officiers de liaison. Les opérations seront dirigées par le chef de corps de la police de Bruxelles-Ixelles, Michel Goovaerts. La zone de police n’a pas précisé les effectifs qui seront déployés, mais sa porte-parole a souligné : “Il y aura une présence visible sur le terrain, notamment aux endroits où il y a beaucoup de monde“.

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Traditionnellement, les fêtards sont nombreux sur le coup de minuit sur la Grand’ Place de Bruxelles. Le traditionnel feu d’artifice sera tiré cette année depuis la place des Palais, ce qui attire également les foules. L’année dernière, on en avait compté 50 000. Afin d’éviter tout problème, la possession de bouteilles en verre sera interdite sur la place des Palais, le Parc de Bruxelles et la Grand’ Place.

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En raison du feu d’artifice, une série d’artères seront fermées à la circulation. La zone de police de Bruxelles-Ixelles insiste : elle déconseille fortement de se rendre au centre-ville en voiture, d’autant que les transports en commun ont renforcé leurs cadences durant la nuit. La police communiquera sur son compte X les artères fermées.

Artifices et pétards interdits

Depuis quelques années, les services de police et les services de secours sont plus régulièrement visés par pétards et feux d’artifice. Ce qui a conduit la Région à prendre un arrêté interdisant la détention, le transport et l’usage de pétards ou autres pièces d’artifice jusqu’au 3 janvier.

”Toute pièce d’artifice sera saisie : c’est aussi simple que cela” prévient Ilse Van de Keere, porte-parole de la zone Bruxelles-Ixelles. Et de rappeler que les amendes peuvent aller jusqu’à 1 600 euros et les peines jusqu’à 14 jours de prison.

L’année dernière, les services d’urgence avaient notamment été la cible de tirs de feu d’artifice alors qu’ils tentaient de ranimer une personne tombée d’un balcon situé au 5e étage. “Nos hommes et nos femmes ne comprennent pas. Ils viennent en aide à la population” déplore Walter Derieuw, porte-parole du Siamu.

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Il s’attend à une “nuit chahutée”. Quelques anciennes autopompes, appartenant désormais à la réserve, seront également mises en service. Ces camions de pompier seront vraisemblablement déployés en premier dans les zones où il y a des troubles. “Mais ils sont opérationnels à 100 %” assure M. Derieuw.

Le Siamu s’attend à une “nuit chahutée”.

L’année dernière, plus d’une centaine d’interventions avaient en outre concerné des arbres, véhicules, palettes et autres conteneurs de déchets incendiés. Cette nuit du Nouvel An est en effet une nuit particulièrement chargée pour le Siamu. Les services d’incendie interviennent ainsi généralement à 200 reprises alors que, pour une nuit traditionnelle de week-end, le chiffre ne dépasse généralement pas les 60, estime M. Derieuw. La charge de travail des ambulanciers est quant à elle double.

Afin d’éviter tout problème après un jet de projectile dans les vitres, les véhicules du Siamu sont désormais équipés d’une lamelle de plastique, fixée sur les vitres, pour éviter les blessures par éclats des occupants. Cette mesure, désormais appliquée toute l’année, a été prise après des incidents la nuit de Nouvel An.

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Le Siamu peut aussi faire appel à la police si elle estime que l’intervention peut être à risques pour le personnel. “C’est là une décision prise au cas par cas”, expose M. Derieuw. La coordination est d’autant plus aisée que tous les services se trouvent au centre de crise, avance Mme Van de Keere qui souligne ainsi qu’en cas de troubles, la réaction coordonnée des différents services de police est très rapide car les officiers de liaison sont présents au Centre de crise régional.

”Parallèlement, nos missions de base et nos patrouilles se poursuivent”, précise Mme Van de Keere. La recherche locale poursuit ses enquêtes et l’aide aux victimes est ainsi toujours assurée.

L’année dernière, on avait dénombré, côté police, 690 interventions dont 172 interventions en appui du Siamu. Les services de police avaient procédé à 160 arrestations : 139 administratives et 21 judiciaires, soit moins que les 200 arrestations lors du réveillon 2019. La comparaison avec 2020 et 2021, marquées par les confinements, n’était pas pertinente.

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