2023-07-06 07:18:40
Les personnes atteintes de troubles mentaux dans une phase grave de la maladie ne sont généralement pas capables de former leur propre volonté.
Image : dpa
Comment le suicide assisté sera-t-il réglementé à l’avenir? Jeudi, le Bundestag votera sur deux projets de loi. Ici, un psychiatre explique pourquoi il choisirait la solution la plus restrictive – et ses préoccupations.
Afin de montrer les différentes perspectives avec lesquelles la société, et donc aussi le corps médical, regarde le suicide assisté, nous avons demandé à deux médecins d’expliquer leur position. Certaines questions des deux entretiens sont identiques afin de pouvoir bien comparer les réponses entre elles. Un lien vers l’interview de l’interniste Wolfgang Oblinger se trouve à la fin.
Monsieur Reif, quelle est votre expérience du suicide assisté ?
Il arrive que dans un contexte psychiatrique aussi, des patients demandent que le suicide leur soit rendu possible ou qu’ils veuillent même être tués. Avec des connaissances spécialisées suffisantes, cependant, cela peut être évalué relativement rapidement comme un symptôme de la maladie mentale. Par exemple, je reçois régulièrement des patients, notamment dépressifs, qui se sont informés sur le suicide assisté dans la perspective d’un traitement psychiatrique ou qui sont devenus membres d’une des associations d’euthanasie. Pour quelqu’un d’expert, il est en fait clair que l’idée suicidaire ici a été causée par la maladie mentale; sans évaluation médicale spécialisée, cependant, cela ne semble pas avoir été remarqué.
#Pourquoi #psychiatre #est #favorable #leuthanasie #restrictive
1688710094