La fièvre catarrhale du mouton circule largement dans les élevages néerlandais. Le ministre sortant Piet Adema (Agriculture) a même évoqué un « drame ». Comment la maladie peut-elle se propager si rapidement et pourquoi les éleveurs (et le ministre) sont-ils si inquiets ?
Wat is blauwtong en kan ik het ook krijgen?
Blauwtong is een virusziekte. De ziekte wordt verspreid door de knut, een soort mug. Dieren kunnen elkaar onderling niet aansteken.
Als een dier besmet is met blauwtong, krijgt het onder meer koorts en zwellingen in de kop. In zeer ernstige gevallen kunnen ze een blauwe tong krijgen: vandaar de naam van het virus. Er is geen behandeling tegen de ziekte: diereigenaren zijn vooral aangewezen op pijnstillers en ontstekingsremmers.
Vooral schapen worden ziek van blauwtong en kunnen hier zelfs dood aan gaan. Ook runderen, herten en dierentuindieren zoals kamelen kunnen besmet raken. De ziekte is niet gevaarlijk voor mensen.
Blauwtong is een zogenoemde meldingsplichtige ziekte, net als vogelgriep. Als veehouders denken dat een van hun dieren blauwtong onder de leden heeft, moeten ze dat melden bij het landelijke meldpunt. Vervolgens worden tests uitgevoerd om te controleren of dat vermoeden klopt.
Pourquoi la maladie se propage-t-elle si rapidement ?
Il est déjà particulier que le virus soit apparu aux Pays-Bas. Avant l’épidémie actuelle, le virus n’avait pas été observé dans notre pays depuis 2009.
La précédente épidémie avait débuté en 2006 et s’était également propagée très rapidement. Après deux ans, une campagne de vaccination à grande échelle contre ce type spécifique de fièvre catarrhale a commencé. Par la suite, les infections ont considérablement diminué et le virus a même disparu pendant un certain temps.
Cette année, la fièvre catarrhale a de nouveau fait son apparition. Les premiers rapports de cette année sont arrivés en septembre de Wijdemeren en Hollande du Nord et de Stichtse Vecht à Utrecht. Le virus est désormais présent presque partout aux Pays-Bas. Ce n’est qu’en Zélande, dans le Limbourg et à Groningue que peu ou pas de fièvre catarrhale est signalée.
L’épidémie actuelle est d’un type différent de celui de 2006. Il n’existe pas encore de vaccin contre ce type, ce qui rend également difficile le contrôle de l’épidémie. Des travaux sont en cours sur un vaccin, mais cela pourrait prendre beaucoup de temps avant que le médicament puisse réellement être déployé.
L’aiguillon de l’épidémie réside principalement dans les petits moustiques qui propagent le virus. Les éleveurs peuvent prendre certaines mesures dites « répulsives contre les moucherons », par exemple en accrochant des grillages ou en plaçant leurs animaux à l’intérieur avant le crépuscule. Mais il est difficile d’éloigner complètement ces petites créatures des animaux.
L’espoir se porte désormais principalement sur la baisse des températures. Plus il fait froid, plus les moucherons infectés risquent de disparaître à nouveau.
Pourquoi les éleveurs et le ministre sont-ils inquiets ?
Pour plusieurs raisons. Non seulement les éleveurs voient leurs animaux bien-aimés tomber malades, voire mourir, mais l’épidémie a également un impact sur les entreprises elles-mêmes.
Prenons par exemple le commerce des animaux. Notre pays n’a plus le statut indemne depuis que la fièvre catarrhale a été diagnostiquée. Cela signifie que les personnes souhaitant échanger des moutons, des vaches ou d’autres animaux à haut risque à l’étranger doivent prendre des mesures supplémentaires, par exemple en les mettant en quarantaine.
L’absence d’indemnisation pour les animaux morts suscite également des inquiétudes. D’autres éleveurs, comme les aviculteurs, disposent d’un fonds de solidarité pour, par exemple, l’abattage préventif dû à la grippe aviaire. Mais un tel fonds n’existe pas dans le secteur ovin.
Les experts soulignent également les conséquences sur la population animale. Les moutons ne peuvent pas être couverts s’ils sont malades. “C’est donc l’ensemble du cheptel ovin qui en subira un coup dur”, a conclu l’Adema.
2023-10-06 21:04:29
1696624304
#Pourquoi #les #inquiétudes #concernant #fièvre #catarrhale #limitent #pas #aux #moutons #malades #Domestique