Une mesure de précaution après l’annonce, faite à la famille, de l’autopsie pratiquée sur un homme de 23 ans retrouvé mort, le week-end dernier, dans son fourgon, sur un parking du Coudray. Une pratique post-mortem que n’accepterait pas la communauté des gens du voyage à laquelle appartenait la victime, sédentarisée à Chartres.
Un homme retrouvé mort dans son fourgon au Coudray
Après la découverte de son corps sans vie, lundi 27 février, vers 12 h 30, par un proche, environ quatre-vingts personnes de sa communauté s’étaient opposées à son transport vers l’Institut médico-légal de Garches (Hauts-de-Seine), en vue d’une autopsie, et avaient bloqué le fourgon funéraire avec leurs véhicules.
Les policiers de Dreux et de Chartres étaient venus en nombre pour désamorcer la situation, au même titre que Françoise Souliman, préfet d’Eure-et-Loir. Finalement, à 17 h 40, le fourgon funéraire avait pu partir vers Garches.
L’autopsie n’aurait pas révélé de piste criminelle.
Thierry Delaunay
