dimanche 12 novembre 2023 – 00:17 WIB
VIVA Monde – Le président iranien Ebrahim Raïssi est arrivé samedi en Arabie Saoudite pour assister à un sommet sur Gaza.
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Sa visite fait de lui le premier président iranien à mettre les pieds dans le royaume du Golfe depuis des années, après un dégel des relations entre les deux rivaux de longue date au début de cette année qui les a vu rétablir leurs relations diplomatiques.
Raisi a été vu saluant des responsables saoudiens après son atterrissage à l’aéroport. Il portait un keffieh palestinien traditionnel.
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Avant son départ, Raïssi a souligné l’importance de l’unité des pays islamiques. “Gaza n’est pas une arène pour les mots. Ce doit être une arène pour l’action”, a-t-il déclaré. Agence de presse saoudiennesamedi 11 novembre 2023.
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« La machine de guerre utilisée par Israël à Gaza appartient aux États-Unis. Les États-Unis ont empêché un cessez-le-feu à Gaza et élargi la portée de la guerre. » a-t-il poursuivi, avant de partir pour Riyad.
Site d’information iranien, Tasnima rapporté que le président iranien proposera lors du sommet que les pays musulmans interdisent à Israël l’utilisation de leur espace aérien.
Il proposera également d’empêcher les États-Unis d’envoyer des armes à Israël depuis des bases militaires du Moyen-Orient. Plusieurs pays occidentaux ont critiqué Téhéran pour son soutien au groupe Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et est désigné organisation terroriste dans plusieurs pays, dont les États-Unis, Israël et l’Allemagne, ainsi que l’Union européenne.
Le sommet combinait la réunion de la Ligue arabe et la réunion de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), qui devaient initialement se tenir séparément.
Samedi matin, heure locale, le ministère saoudien des Affaires étrangères a annoncé que les deux sommets se tiendraient en une seule réunion.
La décision souligne l’importance de parvenir à « une position collective unifiée qui exprime la volonté arabe et islamique commune face aux développements dangereux et sans précédent qui ont lieu à Gaza et dans les territoires palestiniens ».
Vendredi, le prince héritier saoudien Mohammed ben Salmane a condamné Israël comme étant « ce à quoi la bande de Gaza est confrontée à cause d’attaques militaires, de ciblage de civils et de violations du droit international par les autorités d’occupation israéliennes », dans ses premiers commentaires publics sur le conflit depuis son début le 7. en octobre dernier.
Le sommet s’est tenu dans un contexte de divisions signalées entre les États arabes, un groupe de pays ayant normalisé leurs relations avec Israël en 2020 ayant apparemment rejeté les propositions qui menaçaient de perturber l’approvisionnement en pétrole d’Israël et de ses alliés, ainsi que de rompre les relations économiques et diplomatiques avec Israël.
Seuls quelques pays arabes entretiennent des relations formelles avec Israël. Les pays qui le font sont l’Égypte, la Jordanie, les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Maroc et le Soudan.
En 1973 et 1974, alors que de telles relations n’existaient pas, les pays arabes producteurs de pétrole ont créé ce qui est devenu connu sous le nom de « choc pétrolier » après avoir mis en place un embargo pétrolier en réponse au soutien américain à Israël pendant la guerre du Kippour.
L’embargo a fait monter en flèche les prix du pétrole dans le monde entier.
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Il proposera également d’empêcher les États-Unis d’envoyer des armes à Israël depuis des bases militaires du Moyen-Orient. Plusieurs pays occidentaux ont critiqué Téhéran pour son soutien au groupe Hamas, qui contrôle la bande de Gaza et est désigné organisation terroriste dans plusieurs pays, dont les États-Unis, Israël et l’Allemagne, ainsi que l’Union européenne.
2023-11-11 20:17:01
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