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Pour éviter la baisse des nappes, il suffirait de les « recharger »

Pour éviter la baisse des nappes, il suffirait de les « recharger »

Cette technique ne relève pas de la science-fiction dans de nombreuses régions du monde exposées à de forts déficits en eau potable. En France, pour certaines collectivités aux ressources souterraines fragiles, la question du retour des eaux usées directement au robinet n’est plus taboue. Techniquement, il n’y a aucun obstacle. Ces eaux épurées peuvent donc très bien être stockées sous terre.

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Même si cette technique n’est pas encore utilisée en France, c’est l’une des « sources » possibles de la « recharge maîtrisée des aquifères ».

Mieux que les retenues

Les géologues désignent par aquifère la roche qui joue le rôle du « contenant » pour l’eau souterraine. La « recharge » artificielle des nappes souterraines est pratiquée partout dans le monde. Particulièrement dans les régions côtières. En cas de baisse de niveau, les nappes côtières d’eau douce peuvent en effet être envahies par des eaux salines.

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Le principe est bien de « stocker » l’eau quand elle est présente en abondance.

Il relève en somme du même objectif que les projets de retenues, ou « bassines », que revendiquent certains agriculteurs pour assurer l’irrigation de leurs cultures ou l’abreuvement de leurs animaux en été.

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Sauf que le stockage souterrain semble créer nettement moins de tensions sur la préservation des écosystèmes des cours d’eau et des zones humides.

Le fait de stocker l’eau sous terre réduit par définition la perte par évaporation et fait bénéficier l’eau stockée de l’épuration naturelle par le sol. La technique de recharge la plus pratiquée est celle du « bassin d’infiltration ». Il peut s’agir d’eau pluviale qui s’infiltre en hiver, comme d’eaux superficielles, ralenties lors des crues et qui s’infiltrent à travers les berges des rivières (c’est la seule solution de recharge actuellement validée en France pour l’eau potable). Il faut bien sûr faire appel aux hydrogéologues pour connaître les capacités d’infiltration, d’épuration d’un site et évaluer l’opportunité d’un stockage. Le BRGM (Bureau de recherches géologiques et minières) a identifié une cinquantaine de sites de recharge sur le territoire national. La moitié est déjà exploitée.

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Julien Rapegno

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