Nouvelles Du Monde

Politique de l’azote aux Pays-Bas et en Flandre : politique différente, même colère

Politique de l’azote aux Pays-Bas et en Flandre : politique différente, même colère

Des mesures d’azote aux conséquences majeures pour les agriculteurs. Ce n’est pas un phénomène exclusivement néerlandais, cela se produit également en Flandre. Tout comme aux Pays-Bas, l’émotion des agriculteurs est à son comble.

Le ministre est aussi le chef de file chez nos voisins du sud et les calculs d’azote ne sont pas crus. “Il n’y a pas de problème, cela n’est apparu que lorsque vous êtes arrivé à ce poste”, a déclaré l’un des centaines d’agriculteurs qui ont assisté à une réunion à Merksplas au ministre responsable Zuhal Demir (N-VA).

Demir essaie de toutes ses forces de faire comprendre les mesures et part lui-même en tournée pour engager une conversation avec des agriculteurs profondément émotifs. “Les agriculteurs sont en colère, et je peux situer cela. Mais la façon dont ils provoquent parfois la colère..”, le ministre a vu à Merksplas non seulement des gens qui voulaient parler, mais aussi un tracteur avec une potence et son nom dessus.

En Flandre, comme aux Pays-Bas, le gouvernement est intervenu après une décision de justice. Jusqu’à cette décision de 2019, les agriculteurs flamands avaient souvent la possibilité de se développer. Ils se sentent donc trompés et en colère.

Même problème, même émotion, mais pas tout à fait la même approche. David De Pue, chercheur à l’Institut de recherche agricole, halieutique et alimentaire de Merelbeke (B.) explique les différences. “Une différence importante est que les Pays-Bas travaillent avec des mesures axées sur la zone. Il y a une carte. Ici, nous travaillons davantage avec des mesures génériques.”

Dans ce cas, cela signifie que toutes les entreprises doivent réduire leurs émissions. Les éleveurs doivent réduire leurs émissions de 15 %. Les éleveurs de poulets et de porcs, même de 60 %.

Néanmoins, en Flandre, il est effectivement examiné quelles exploitations sont situées à proximité d’une réserve naturelle. 41 entreprises ont été dit qu’ils doivent fermer. Contrairement aux Pays-Bas, il n’y a pas de liste d’inscription pour un accord de retrait obligatoire. Elle prendra fin pour ces entreprises en 2025.

Lire aussi  Cotes et choix d'experts pour MNF

énergique

Il y a quelques autres différences, dit De Pue. Le gouvernement flamand se concentre uniquement sur la limitation des émissions d’azote, aux Pays-Bas, une vision plus large est adoptée, par exemple sur la qualité des eaux souterraines et des sols. “On peut dire : les Pays-Bas sont plus progressistes, mais cela rend aussi le puzzle plus difficile”, explique De Pue.

Et un puzzle plus difficile prend plus de temps. En Flandre, ils essaient d’accélérer. La loi, contre laquelle des milliers d’objections ont été déposées, doit être introduite cet automne. Aux Pays-Bas, vous devez provinces “pour commencer” à mettre en œuvre le programme national pour les zones rurales. S’ils n’ont pas de plan avant le 1er juillet de l’année prochaine, le ministre interviendra.

Il y a un accord avec les Pays-Bas lors de l’introduction de la loi. Le parti de coalition CD&V est traditionnellement un parti paysan. Les membres essaient d’arrêter les mesures (tout comme aux Pays-Bas, le Membres du VVD), mais pour l’instant le CD&V dit ne pas vouloir toucher au cœur de l’accord.

Lire aussi  La population diminue et les fonctionnaires augmentent

Néanmoins, des efforts sont faits pour exercer une influence par le biais du Boerenbond. Par exemple via l’ancien député du CD&V, Lode Ceyssens. Le ministre Demir lui a parlé personnellement de la distribution de désinformation et accuse le représentant du fermier d’avoir jeté de l’huile sur le feu.

Argent

Enfin, le chercheur sur l’azote De Pue voit une autre différence : l’argent. En Flandre, ils ont mis à disposition 3,6 milliards d’euros pour racheter les agriculteurs si nécessaire. Aux Pays-Bas environ 31 milliards. “Les Pays-Bas font trois fois la taille de la Flandre, mais même dans ce cas, c’est une différence substantielle”, déclare De Pue.

Ce que cela dit sur le succès de la politique de l’azote reste à voir. De Pue dit que certaines fermes en Flandre ont une option de rachat volontaire, comme aux Pays-Bas. Mais cette fermeture obligatoire peut être inévitable. “Si vous voyez certaines parties des Pays-Bas où les émissions doivent être réduites de 70 %, je pense que ce sera difficile sans la fermeture d’entreprises.”

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT