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Polémique autour de la possible participation d’Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

Polémique autour de la possible participation d’Aya Nakamura aux JO de Paris 2024

La simple évocation de son nom en a fait hurler plus d’un. Ce samedi, les attaques à l’encontre d’Aya Nakamura, qui se sont multipliées depuis l’annonce d’une éventuelle prestation lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques, ont franchi un nouveau cap.

Le collectif identitaire « Les Natifs », a manifesté à Paris samedi soir pour s’opposer à ce que la chanteuse performe lors des JO de Paris 2024. Les militants tenaient une banderole « Y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako », en référence aux origines maliennes de l’artiste française.

La sortie a été accompagnée d’un texte aux relents racistes publié sur X. Le groupe d’ultradroite reproche à Emmanuel Macron de « remplacer l’élégance française par la vulgarité, (d’)africaniser nos chansons populaires et (d’)évincer le peuple de souche au profit de l’immigration extra-européenne ». « Quelle sera la prochaine étape ? Une reprise du Chant des partisans par Magic System », abondent Les Natifs. Le collectif est notamment connu pour avoir participé aux manifestations d’ultradroite, après la mort du jeune Thomas, à Crépol.

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Aya Nakamura n’a pas manqué de répondre : « Vous pouvez être racistes mais pas sourds.. C’est ça qui vous fait mal ! Je deviens un sujet d’état numéro 1 en débats, etc. mais je vous dois quoi en vrai ? couché ».

Fin février, le magazine L’Express affirmait que la chanteuse s’était entretenue avec le président de la République en vue d’une prestation lors de la cérémonie d’ouverture des JO de Paris 2024. Il était même question que la jeune femme interprète un titre d’Édith Piaf. Malgré ses 8 singles de diamant et son titre d’artiste francophone la plus écoutée à l’étranger, cette annonce a donné lieu à une pluie de critiques. Pour l’heure, ni l’Élysée ni la chanteuse n’ont confirmé cette participation.

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« Maintenant, faut qu’elle chante »

Ce dimanche, de nombreux artistes, comme Eva Queen ou les rappeur S Pri Noir et Dosseh sont également montés au créneau pour lui apporter leur soutien. « C’est pour ça qu’on est en retard ici. Vous lynchez la plus grosse artiste du pays avec des arguments de CM1… C’était même pas un combat mais maintenant faut qu’elle chante, nous on va soutenir. Ce n’est pas Bamako, c’est pas Bamako. Bande de chiens », a réagi le chanteur Dadju sur X.

Nej, chanteuse très écoutée par la jeune génération, a dénoncé des propos « honteux ». « Personne ne mérite ce genre d’action et encore moins une artiste française jugée pour ses origines ou couleur de peau », a-t-elle ajouté.

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Le député La France insoumise Antoine Léaument a quant à lui qualifié ces militants identitaires de « délinquants racistes ». « Ils prétendent aimer leur pays mais ils veulent en exclure la chanteuse francophone la plus écoutée dans le monde depuis Édith Piaf. On ne peut pas être raciste et patriote en France. Soutien à Aya Nakamura ! », développe-t-il.


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