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plusieurs associations dont Amnesty International dénoncent la dégradation des conditions d’accueil des demandeurs d’asile

plusieurs associations dont Amnesty International dénoncent la dégradation des conditions d’accueil des demandeurs d’asile

Amnesty International, la Cimade, au total 4 associations qui viennent en aide aux demandeurs d’asile sont vent debout contre Adelphité par CVH, l’organisme chargé d’accompagner les réfugiés. Elles dénoncent une dégradation des conditions d’accueil depuis six mois.

Avec les trois autres associations, Amnesty international, la Cimade et Laprem, nous avons décidé de monter un observatoire car nous sentions que cela n’allait pas dans le bon sens. On a voulu objectiver nos ressentis et on ne s’est pas trompé.

Julien Brel, président de l’association “Avocat.e.s pour la défense des étranger.e.s

Depuis six mois, l’association Adelphité par CVH a été choisie par l’OFI (Organisme Français de l’Immigration et de l’intégration) pour s’occuper du marché public du premier accueil des demandeurs d’asile dans la région Occitanie, dans les villes de Toulouse, Montauban, Rodez, Montpellier et Perpignan.

Une mission essentielle pour les demandeurs d’asile vulnérables

La structure est désormais chargée de leur offrir une domiciliation et de les aider dans leurs démarches auprès de l’Office Français de Protection des Réfugiés et Apatrides ou bien pour l’ouverture de leurs droits sociaux.

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Problème, selon Amnesty Internationall’ADE, la Cimade et Laprem, il y a une dégradation importante du service rendu aux demandeurs d’asile depuis janvier.

Il y a des ratés dans la distribution du courrier. Ils sont domiciliés mais la structure ne les prévient pas toujours quand ils reçoivent des lettres.

Julien Brel, président de l’association “Avocat.e.s pour la défense des étranger.e.

Lourdes conséquences

Quand l’OFPRA (Office Français de Protection des Réfugiés et des Apatrides) les convoque pour un entretien en vue de leur demande d’asile, ils ne se présenteraient pas, car ils n’auraient pas eu l’information.

Les quatre organisations dénoncent également un manque de formation des salariés sur l’accueil et le suivi.

Elles ont donc décidé de saisir le directeur de l’Office Français de l’immigration et de l’Intégration en mettant en copie le défenseur des droits.

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