Nouvelles Du Monde

Petrobras : Haddad a rendez-vous avec Lula – 04/08/2024 – Marché

Petrobras : Haddad a rendez-vous avec Lula – 04/08/2024 – Marché

Le président Luiz Inácio Lula da Silva (PT) n’a pas encore défini ce qu’il fera sous Petrobras, affirment les assistants du président. Pendant ce temps, Jean Paul Prates gagne du temps pour tenter de rester au pouvoir.

Ce lundi (8), Lula a rencontré le ministre des Finances Fernando Haddad, dans un contexte de crise pétrolière. La réunion était prévue dans l’ordre du jour officiel et a duré environ 40 minutes, selon le Secom (Secrétariat à la Communication Sociale).

Les discussions se poursuivent. Les collaborateurs de Lula affirment que le président aura encore des discussions avant de s’attaquer à la situation de Prates. L’impact qu’aurait le remplacement sur le marché pèse dans la décision.

Les spéculations se sont multipliées ces dernières semaines sur le maintien de Prates à la tête de l’entreprise.

Le président de la BNDES (Banque nationale de développement économique et social), Alozio Mercadante, est le nom le plus populaire pour ce poste.

La personnalité marquante de l’économiste et son contact direct avec Lula, qui élimine le besoin d’intermédiaires, seraient une source d’appréhension pour ceux qui préfèrent un président de Petrobras affaibli à la tête de l’entreprise.

Lire aussi  Donald Trump témoigne au procès civil pour fraude à New York

Une partie des interlocuteurs de Lula prône un refroidissement de la crise, en gardant Prates à la présidence de Petrobras, à condition qu’il adopte une position plus proche de ce que souhaite l’Union et qu’il évite les frictions publiques.

Le ministre des Finances a défendu le maintien de Prates. Haddad était attendu ce lundi matin à Rumos 2024, un événement promu par le journal Valor Econômico de São Paulo, mais a annulé sa présence.

Il assisterait en personne à l’ouverture de l’événement et a changé ses plans après avoir été convoqué par le président à une réunion au Palácio da Alvorada dimanche soir (7). A l’ordre du jour figurait la succession de Petrobras.

Le ministre a choisi son secrétaire exécutif, Dario Durigan, pour participer à l’événement.

Haddad a quitté São Paulo en fin d’après-midi, mais la rencontre avec Lula n’a pas eu lieu. Bien que non confirmée par les conseillers du président, la réunion était prévue à 20 heures et a finalement été annulée. La cause serait l’agacement de Lula face à la fuite de son agenda officieux.

Lire aussi  Accord de cessez-le-feu dans la guerre à Gaza : le Qatar confirme le cessez-le-feu

On s’attendait à ce que Haddad intercède en faveur du maintien de Prates à la présidence de Petrobras, arguant qu’il n’y aurait aucune raison technique à son licenciement.

La crise dans l’entreprise a révélé un manque de coordination au sein du gouvernement Lula 3 et une augmentation des intrigues et des frictions sur l’Esplanada.

Considérée par les alliés du président comme un moment difficile du troisième mandat de Lula, la semaine dernière a été marquée par la méfiance des principaux ministres du gouvernement.

La tension s’empare de l’équipe présidentielle alors que le gouvernement tente d’inverser la tendance à la baisse du nombre d’approbations, en cherchant des solutions pour ajuster la communication critiquée et en faisant pression sur les ministres pour qu’ils produisent des résultats.

Dans le cas de Petrobras, la crise a pris une nouvelle forme avec la décision de ne pas verser de dividendes extraordinaires à ses actionnaires, ce qui a déplu au marché et contrarié Prates.

Lire aussi  Un homme accusé d'avoir violé et emprisonné à tort un employé de 19 ans a refusé la mise en liberté sous caution

Haddad était d’accord avec le président de Petrobras, mais le vote a été rejeté. De l’autre côté se trouvaient le ministre Alexandre Silveira (Mines et Énergie) et Rui Costa.

Les rumeurs concernant le licenciement de Prates se sont renforcées après un entretien avec Feuille du ministre des Mines qui a admis qu’il y avait un conflit entre son rôle et celui de président de l’entreprise.

Silveira a été interrogée et a évité d’évaluer si Jean Paul Prates faisait du bon travail. “Je laisse l’appréciation de la gestion du président de Petrobras au président de la République”, a-t-il déclaré.

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.

ADVERTISEMENT