“L’entreprise a lancé une enquête de conformité (…) qui a révélé des éléments pouvant indiquer des violations des politiques d’entreprise de l’entreprise et du droit applicable. Ces éléments sont partagés avec les autorités compétentes. L’enquête de conformité sur les fautes professionnelles potentielles des personnes travaillant pour l’entreprise est en cours, avec toutes les ressources déployées”, indique le communiqué.
Selon De Standaard, il serait recherché s’il y a eu collusion entre les éditeurs et les employés de bpost dans la détermination de l’offre. Le journal rapporte également que le député Michael Freilich (N-VA) posera mardi des questions sur l’audit interne de l’entreprise à la ministre des Entreprises publiques Petra De Sutter (Vert) en commission parlementaire. Il veut savoir si l’éventuelle collusion visait à arracher au gouvernement une subvention plus élevée que strictement nécessaire, semble-t-il.
Bpost, quant à elle, précise que la décision de se retirer temporairement de Tirez était un accord mutuel entre le conseil d’administration et le PDG lui-même. Selon De Standaard, Tirez lui-même a sonné la cloche et a lancé l’audit interne. Afin d’éviter que la direction opérationnelle de bpost ne soit mise sous pression pendant l’enquête, il se retire temporairement.
En attendant, le conseil d’administration attend le résultat de l’enquête et évaluera ses conséquences pour l’entreprise avant de faire d’autres annonces.