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Orange Bank : la recherche d’un repreneur compliquée par des pertes importantes

Orange Bank : la recherche d’un repreneur compliquée par des pertes importantes

Orange Bank, la banque en ligne de l’opérateur de télécommunications Orange, est devenue depuis son lancement en 2017 un acteur majeur sur le marché bancaire français. Cependant, l’entreprise a récemment annoncé son intention de se séparer de cette filiale. Si cette cession était initialement prévue pour être finalisée cette année, les choses se sont compliquées ces derniers mois, suscitant l’inquiétude des investisseurs et des clients. Quels sont les obstacles rencontrés par Orange pour vendre sa banque en ligne ? Quelles sont les conséquences potentielles de cette situation pour le futur d’Orange Bank ? Cet article tentera de répondre à ces questions en analysant les derniers développements de cette opération.


Orange Bank, la banque en ligne d’Orange, continue de chercher un repreneur, mais la voie pour trouver une issue à la vente de ses activités bancaires devient de plus en plus étroite. Cerberus, le fonds américain en pourparlers pour la reprise de cette unité bancaire, aurait gelé le processus de reprise de HSBC France, ce qui soulève des doutes quant à sa volonté de poursuivre les discussions avec Orange. Bien que d’autres investisseurs soient en train d’examiner l’offre, le nombre de candidats potentiels se réduit comme peau de chagrin, BNP Paribas et Santander ayant démenti tout intérêt pour le dossier. De plus, la santé fragile de cette activité à céder s’accompagne d’importantes pertes, la banque ayant accumulé un peu plus d’un milliard d’euros de pertes d’exploitation depuis sa création en 2017, obligeant chaque année l’actionnaire à remettre au pot pour renflouer les capitaux propres. En conséquence, Cerberus exigerait un paiement préalable de 500 millions d’euros pour couvrir les pertes à venir, ce qui n’est pas acceptable pour Orange. La remontée des taux d’intérêt et les conséquences de la faillite en mars de la banque américaine SVB, suivie par la reprise en urgence de Credit Suisse par UBS, complexifient également ce genre de négociations.

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