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Nouveau Projet de Loi de Finances : Le casse-tête de l’Exécutif pour stimuler la croissance économique et maîtriser l’endettement public

Nouveau Projet de Loi de Finances : Le casse-tête de l’Exécutif pour stimuler la croissance économique et maîtriser l’endettement public

Nouveau Projet de Loi de Finances (PLF), et donc nouveau défi pour l’Exécutif ? Afin de stimuler la croissance économique, le gouvernement s’est engagé depuis son arrivée au pouvoir dans une politique budgétaire expansionniste. La priorité est ainsi donnée à l’investissement public dans différents domaines tels que l’eau, l’éducation et la santé.

En parallèle, le gouvernement s’est fixé comme objectif de maîtriser l’endettement public, afin de le ramener en-dessous de 70% du PIB. Au premier abord, ces deux visions semblent inconciliables, étant donné que les besoins de financement de l’État risquent d’augmenter.

De plus, la valeur du dollar a fortement augmenté par rapport au dirham ces dernières semaines, passant de l’équivalent de 9,66 dirhams le 5 août à 10,17 dirhams le 28 août. Étant donné que la majorité de la dette extérieure du Maroc est libellée en dollars, le remboursement de la dette devient plus onéreux, ce qui met une pression supplémentaire sur les finances publiques du pays.

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L’impact de l’inflation sur la dette publique risque également d’être limité. Par un effet mécanique, une inflation élevée diminue la valeur réelle de la dette, puisque le gouvernement peut rembourser sa dette avec une monnaie dévaluée, allégeant ainsi le fardeau de cette dette. Cependant, cela pourrait avoir un effet limité dans le contexte marocain, compte tenu des changements survenus dans l’économie néo-libérale au cours des dernières décennies.

Tous ces éléments laissent prévoir une augmentation de l’endettement, d’autant plus que la situation du Trésor public ne peut que s’aggraver avec les mesures prises par le gouvernement pour lutter contre l’inflation et soutenir le pouvoir d’achat des citoyens.

Cependant, même si l’allègement de la dette semble difficile pour le moment, l’Exécutif peut au moins se donner les moyens de rationaliser ses dépenses, d’augmenter ses recettes et de chercher des sources de financement alternatives pour ses projets ambitieux. La première option pourrait passer par l’augmentation des impôts, risquant ainsi de peser sur les entreprises et la classe moyenne.

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Dans cette optique, l’État devrait s’attaquer sérieusement à la fraude fiscale afin d’établir une plus grande équité fiscale et donc d’augmenter les recettes. La deuxième option pourrait être mise en œuvre simplement grâce à de bonnes pratiques de gouvernance. La dernière implique une réflexion novatrice et nécessite une synergie entre le secteur public et le secteur privé.

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