“Nous ressentons de la joie mais aussi de la nervosité car nous ne savons pas si ma tante fera partie des personnes libérées.”

Il assure qu’ils “attendent” toujours de voir comment ce pacte évoluera. Et il avoue que « c’est dommage » qu’ils ne libèrent qu’une cinquantaine de personnes, tout en soulignant qu’« ils donnent la priorité aux femmes et aux enfants ». Le nombre d’otages s’élève à 239 personnes.

L’enlèvement d’Adina Moshe est l’un des plus connus, puisqu’elle a pu être vue sur une moto retenue par ses ravisseurs ce 7 octobre. Une image qui a été partagée sur les réseaux sociaux, comme tant d’autres. Saïd et Adina se cachaient dans la pièce protégée de leur maison lorsque les terroristes y sont entrés. “Mon oncle a essayé de bloquer la porte et n’y est pas parvenu”, a déclaré Inbar.

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Saïd a été abattu à travers la porte du coffre-fort alors qu’il tentait de la garder fermée. Sa femme, Adina, a désespérément appelé à l’aide et a tenté d’arrêter l’hémorragie jusqu’à ce que les terroristes fassent exploser la fenêtre et tirent sur Saïd à plusieurs reprises pour s’assurer qu’il ne survivrait pas. Adina, après avoir été témoin de la façon dont son mari a été tué, “a été kidnappée pieds nus” et emmenée de force par la fenêtre du coffre-fort, selon certains témoins.

Pendant ce temps, dans une maison voisine, le fils d’Adina et Said, Amos, sa femme Corin et leurs cinq enfants étaient également attaqués. La famille s’est enfermée dans une pièce sécurisée de la maison et Amos a gardé la porte verrouillée pendant sept heures afin que les terroristes ne puissent pas entrer. Ils ont tiré à plusieurs reprises pour tenter de l’ouvrir, sans succès. Les terroristes sont restés dans sa maison pendant de nombreuses heures. “Heureusement, ils ont pu se sauver”, raconte Inbar, qui attend désormais de savoir si sa tante figure sur la liste des personnes libérées.

Les proches des disparus savaient déjà le week-end dernier que le gouvernement israélien était sur le point de négocier une libération partielle avec les milices islamistes. La confirmation de ce processus hier a provoqué un sentiment de “soulagement” dans les associations de familles d’otages qui ont manifesté à plusieurs reprises en faveur de ce que l’Exécutif fasse tout son possible pour sauver leurs proches, et aussi contre les bombardements continus sur les souterrains de Gaza où ils pourraient être détenus « mettant leur vie en danger ».