Nikita Zadorov persiste et signe, deux jours après avoir condamné l’invasion russe en Ukraine lors d’une entrevue avec le YouTuber Yuri Dud.
Malgré les répercussions potentielles de tels commentaires sur la place publique, Zadorov n’est pas revenu sur ses commentaires. Il a également avoué qu’il s’attendait à un « retour » de la part de Moscou, mais que rien n’est arrivé pour le moment.
« Ces deux derniers jours, j’ai reçu beaucoup de messages de Russes, d’Ukrainiens, de Tchèques, de Finlandais, de Suédois, de toute l’Europe, qui m’ont manifesté leur soutien », a déclaré Zadorov après que les Flames ont patiné vendredi matin.
« Je dirais que sur mon Instagram, 99,9 % des messages sont positifs. Je sais que la Russie a un système de les robots qui fait qu’il faut deux ou trois jours pour envoyer des critiques négatives, alors je m’attends à ce qu’elles viennent aussi sur ma page. »
Zadorov est le premier joueur de la LNH à critiquer ouvertement le régime russe et ses attaques contre l’Ukraine. Le défenseur des Flames réfléchit à ses actions et profite de sa plate-forme pour tenter de faire une différence.
« Je pense qu’il est important pour moi de m’exprimer personnellement », a déclaré Zadorov, qui a épinglé un message “NO WAR” sur son compte Instagram.
« Je pense que je peux changer quelque chose dans ce monde. C’est difficile ce qui se passe là-bas en ce moment et c’est important de s’exprimer. »
Interrogé lors de l’entrevue avec Dud au sujet d’Alex Ovechkin, qui a souvent été aux côtés du président russe Vladimir Poutine, Zadorov a déclaré qu’il respectait le capitaine des Capitals en tant que joueur de hockey, mais qu’il n’était pas d’accord avec ses idées politiques.
« Je ne vais pas citer de noms, mais il y a beaucoup de jeunes qui pensent comme moi, mais ils n’ont pas de voix, alors j’espère qu’ils se sentiront soutenus par moi », a déclaré Zadorov.
Zadorov a révélé que ses deux parents vivent en Russie et ne sont pas d’accord avec les actions de leur fils.
« Je n’ai que des parents là-bas et ils sont de l’autre côté de la barrière, a-t-il déclaré vendredi. Nous en resterons là. Je ne pourrai probablement pas y retourner de sitôt tant que Poutine ne sera pas président ou que le régime ne sera pas encore en place, mais la Floride est ma maison maintenant et je profite du temps que j’y passe. »
En entrevue avec Dod, Zadorov a affirmé: « Les 23 années avec ce président, en plus des neuf autres avant lui? j’espère que cela va se terminer. »
« J’espère que la Russie va devenir un pays démocratique avec une économie vigoureuse, pas une kleptocratie », a-t-il ajouté, faisant référence à un système politique où la corruption, souvent familiale, est la norme.
Zadorov fait cette sortie presque au même moment où, à Ottawa, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a prononcé un discours à la Chambre des communes pour remercier le Canada de son soutien envers son pays alors qu’il se défend contre l’invasion russe.
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