Netanyahu declares that Israel is facing a “tough and lengthy war”

Les combats se poursuivent entre Israéliens et combattants du Hamas dans le sud d’Israël. Israël est également attaqué depuis le Liban par le groupe terroriste Hezbollah

Dans une déclaration télévisée dimanche matin, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a exposé la situation réelle du nouveau conflit entre Israéliens et Palestiniens du groupe Hamas qui détient le pouvoir dans la bande de Gaza. Selon lui, Israël est confronté à une « guerre dure et longue ». Selon un bilan rendu public dimanche, l’attaque du groupe Hamas dans le sud d’Israël a fait jusqu’à présent 600 morts et près de 2 000 blessés. De nombreux soldats et civils israéliens sont retenus en otages par les forces du Hamas.
L’objectif immédiat, a déclaré le Premier ministre Netanyahu, est de libérer les villes du sud d’Israël, occupées et terrorisées par les forces du Hamas, de rétablir l’ordre dans la zone, puis de lancer une opération visant à la liquidation totale des positions terroristes dans la bande de Gaza. Il a également déclaré qu’Israël exigerait un lourd tribut aux terroristes du Hamas pour ce qu’ils ont commis ces jours-ci dans le sud du pays. Le Premier ministre Netanyahu a évalué la situation du pays en termes inquiétants, compte tenu de la nouvelle attaque lancée dimanche par les terroristes du groupe Hezbollah au Liban. Un violent duel d’artillerie a eu lieu dimanche dans le sud-est du Liban entre le Hezbollah et l’armée israélienne qui, selon les premiers rapports, n’a pas fait de victimes. La tension reste cependant extrêmement forte dans cette région qui fait l’objet d’un différend territorial entre Israël et le Liban. Dans un communiqué publié dimanche, le Hezbollah reconnaît également avoir lancé “un grand nombre d’obus et de missiles guidés qui ont touché directement des positions israéliennes”, précisant que ces attaques ont lieu “dans le cadre de la lutte pour les territoires libanais encore occupés par Israël”. et en signe de solidarité avec la résistance palestinienne”.

Washington affirme son “soutien indéfectible” à Israël

Allié de longue date d’Israël, Washington a immédiatement réaffirmé son soutien « indéfectible » à Israël. Dans un communiqué, le président Joe Biden a fait savoir que les États-Unis “se tiennent fermement aux côtés d’Israël” et a dénoncé les attaques lancées par le Hamas, soulignant dans le communiqué officiel de la Maison Blanche que les actes de terrorisme “sont injustifiables”. Dans une déclaration faite directement depuis la Maison Blanche, Joe Biden a réaffirmé le soutien des États-Unis à Israël. Lors d’une conversation téléphonique avec le Premier ministre Netanyahu, Joe Biden lui a promis “toute l’aide nécessaire”. Et le secrétaire américain à la Défense a informé que, dans les prochains jours, le Pentagone assurera à Israël qu’il “a ce dont il a besoin pour se défendre”.
Et l’Egypte multiplie les efforts pour apaiser la crise en Israël. Au sein de l’Union européenne, l’offensive du Hamas est fermement condamnée. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a condamné les attaques du Hamas, les qualifiant d’« illustration pertinente du terrorisme sous sa forme la plus méprisable ». Josep Borrell, chef de la diplomatie européenne, a fermement dénoncé les actions des terroristes prenant en otage des civils israéliens et a réaffirmé la solidarité de l’UE avec Israël.
L’Egypte, notent les journalistes actuellement dans la région, a adopté une position “mesurée”. En tant que médiateur traditionnel entre Palestiniens et Israéliens, il a établi une série de contacts régionaux et internationaux pour tenter de trouver un moyen de mettre fin à la crise actuelle en Israël. Les efforts égyptiens visent, dans un premier temps, à mettre fin à l’escalade de la violence et à tous les dangers qui pèsent sur les civils. Le ministre égyptien des Affaires étrangères, Sameh Choukri, a contacté à cet effet l’Union européenne et ses homologues arabes du Golfe. Il a également contacté le secrétaire d’État américain Antony Blinken. Bien que difficile, le chef de la diplomatie égyptienne a tenté de contacter ses homologues d’Iran et du Qatar, pays connus pour soutenir financièrement le groupe Hamas. L’Arabie saoudite a également appelé à “la fin immédiate de la violence entre les factions palestiniennes et les forces israéliennes”. Il s’agit d’une réaction « tempérée », dans laquelle l’Iran n’est pas explicitement visé. Dans sa déclaration, Riyad appelle à un « processus de paix crédible pour parvenir à une solution à deux États ».