Nawal Farih a voyagé beaucoup en tant que consultante lorsqu’elle était dans la vingtaine. Elle travaillait pour une entreprise de presse qui publiait des revues professionnelles et cherchait des partenaires à l’étranger. Elle a appris l’arabe à la maison, l’espagnol en tant qu’étudiante Erasmus, ainsi que le français et l’anglais. Elle dit que tout tourne autour de la confiance pour faire des affaires dans des pays comme Dubaï ou le Qatar.
Lorsqu’elle avait 30 ans, Nawal a décidé d’entrer en politique belge, considérant cela comme la “meilleure décision” qu’elle ait jamais prise. Le ministre Jo Vandeurzen a cherché une secrétaire et a contacté le maire Wim Dries, qui l’a recommandée car elle s’était engagée pour des groupes vulnérables et donnait des cours particuliers à des réfugiés à Genk. Elle était donc invitée pour un entretien et a été retenue aussitôt. Nawal affirme qu’elle n’a pas mis longtemps à attraper le virus de la politique.
C’est dans le cabinet du même ministre qu’elle a rencontré son compagnon Sammy Mahdi, alors président de JONG CD&V. Ils se sont vus pour la première fois lors d’une audience de quarante jeunes avec le ministre. Nawal n’a pas mis longtemps pour attraper définitivement le virus de la politique, mais elle n’est pas prête à mettre sa carrière politique en veilleuse pour tomber enceinte, malgré le désir de Sammy d’être père.
Nawal a grandi dans une famille de cinq enfants où ses deux parents étaient des travailleurs acharnés, son père a été boucher indépendant avant de travailler comme ouvrier dans l’usine de fromage de Yoko à Genk et sa maman est fonctionnaire à la mairie de Genk. Elle est très reconnaissante envers eux pour leur rigueur et la liberté qu’ils lui ont accordée pour faire ses propres choix, qui lui ont permis de devenir députée aujourd’hui.
