Inde, Italie, Japon, Mexique, Maghreb… De nombreux restaurants à Nancy vous permettent de voyager grâce à votre assiette. Parmi ces adresses, cinq tables proposent un voyage culinaire dépaysant et insolite.
Brésil
Du vert, du jaune, un drapeau brésilien… Ouvert il y a 6 ans rue Braconnot, le Boteco do Brasil emmène ses clients dans un voyage multi-sensoriel dès leur arrivée. Ensuite, c’est la carte qui invite à l’évasion… Notamment avec la feijoada, mijotée aux haricots noirs et diverses viandes fumées, qui est « le plat national », souligne Fernando Marques, serveur du restaurant lancé par le chef Iracema. Originaire de la région de Bahia, le propriétaire propose également de la picanha, la pièce de bœuf la plus célèbre du Brésil, et des moquecas de gambas ou de cabillaud. « C’est une marinade au lait de coco », explique Fernando Marques. Et les boissons ? Caipirinhas vous en voulez ici !
Kirghizistan
Rue de la Commanderie, le restaurant Asia Mix a ouvert ses portes en janvier 2020. Mais contrairement à ce que l’enseigne pourrait laisser entendre, l’établissement ne propose pas de cuisine chinoise ou vietnamienne. « Nous faisons des spécialités d’Asie centrale », résume Kristina Nemaltsev, originaire de Sibérie, dont le mari, le cuisinier du restaurant, est kirghize.
Au menu, par exemple : le plov, plat typique d’Ouzbékistan, « à base d’agneau et de riz », décrit celle qui est arrivée à Nancy il y a 20 ans en tant qu’étudiante. « Nous proposons aussi des mantis, de grosses boulettes typiques du Kirghizistan, ou des pelmeni, qui sont des boulettes sibériennes farcies au bœuf. »
Fin septembre, « Asia Mix » doit être rebaptisé « La Yourte » afin de clarifier le voyage proposé.
Géorgie
« Une fois, un client s’étonnait qu’il n’y ait pas de hamburgers ni de frites, raconte l’un des associés de l’institution Chez Vassili, derrière la Pépinière. Il pensait que notre cuisine géorgienne correspondait à l’état américain, mais pas du tout. « Ouvert depuis 14 ans, le restaurant propose « un melting-pot de plats caucasiens », formule le partenaire.
La Géorgie, mais aussi l’Arménie et l’Azerbaïdjan, trois petits pays coincés entre la Russie, l’Iran et la Turquie. Au menu de l’établissement : du khajapuri, du pain au fromage et à l’œuf « dont il y a 400 recettes », sourit-il, mais aussi du tchakapuli, « avec des morceaux d’agneau confits à l’estragon ».
Et d’ajouter : « Nous avons aussi la Zedazeni, une bière géorgienne, et beaucoup de vins caucasiens, car c’est la région berceau de la viticulture. »
Canada
Escale désormais outre-Atlantique. Au 14 rue Mon-Désert, le client franchit la porte du restaurant Tabarnak et se retrouve instantanément à Québec. Une photo de Céline Dion, des bois de wapiti accrochés au mur et surtout un tableau proposant une quinzaine de poutines différentes, ce plat québécois composé de frites, de fromage et de sauce. A cause de la guerre en Ukraine, le patron, Cyril Iung, a barré le “ine” de “poutine” sur les logos de l’établissement, devenant ainsi un “bar à moue”. Au-delà du fameux plat canadien, Tabarnak est aussi un expert du smoked meat, des sandwichs au smoked meat de Montréal. Côté douceur, les clients peuvent commander une tarte tatin… au sirop d’érable.
Grèce
Le petit tour du monde gastronomique s’achève en Europe. Inspiré par ses voyages en Grèce, Paul Girard a ouvert Mazi en juillet 2020, rue gourmande. Tzatziki, agneau ou moussaka “veggie”, yaourt grec sont notamment au menu. Un établissement qui a désormais un petit frère rue Saint-Georges, avec deux jeunes nancéiens qui ont travaillé avec le patron de Mazi avant d’ouvrir Tizi au printemps dernier. Un restaurant spécialisé dans la street-food hellénique.
