Un trentenaire, au guidon d’une grosse cylindrée, a été intercepté sur le boulevard Hubert Gouze, alors qu’il se rendait à son travail en début de matinée.
Alcool, stupéfiants, rodéos à moto, vitesse… Pour ces vacances, les forces de l’ordre ont reçu des consignes strictes de sécurité et ne laissent rien passer dans un contexte où le nombre d’accidents repart à la hausse de manière inquiétante. Les contrôles routiers se multiplient, notamment à Montauban, de jour comme de nuit, le week-end mais aussi en semaine.
C’est ainsi qu’un motocycliste a franchi allègrement la barre des 50 km/ au-dessus de la vitesse autorisée au guidon d’une grosse cylindrée et le seuil du délit de grand excès de vitesse. Le pilote d’une trentaine d’années a vivement accéléré, ce mardi matin, aux alentours de 9 h 30, dans le boulevard Hubert Gouze, alors que les fonctionnaires de police du commissariat de Montauban venaient de mettre en place un contrôle de vitesse.
Le motard doublait une file de voitures dans le sens de circulation descendant du boulevard. Il se rendait à son travail dans un établissement commercial de la zone de Sapiac. Intercepté, l’homme a fait l’objet d’une suspension de son permis de conduire pendant six mois. Il n’a pas pu éviter non plus la confiscation de sa moto.
Ce jeudi matin, peu après dix heures, une dizaine de policiers se sont déployés aussi sur la route de Montech. Cette nouvelle opération menée sur une route limitée à 50 km/h a débouché sur de nombreuses infractions. En l’espace d’une heure, six excès de vitesse seront relevés par les policiers montalbanais. Les contrevenants ont été contrôlés à des vitesses dépassant les 20 km/ au-dessus de la vitesse autorisée.
“On refera des contrôles demain (NDLR : aujourd’hui) dans la journée mais aussi le soir, annonce le commandant Agnes Duriez du commissariat. Le week-end, on fait beaucoup de sorties de boîtes de nuit. Nous devons sortir de la circulation tous les comportements dangereux. Nous ne sanctionnons pas pour le plaisir de sanctionner mais pour sauver des vies.”
