L’entraîneur-chef du Columbus Crew, Caleb Porter, a qualifié le CF Montréal de meilleure équipe de la MLS après avoir vu les hommes de Wilfried Nancy revenir de l’arrière pour faire 2-2 et se qualifier pour les séries éliminatoires, vendredi dernier. Une étiquette que Nancy refuse d’appliquer. Passant à 5 à 7 pour le début de l’émission, l’entraîneur-chef du CFM a répondu à cette mention de Porter.
« Je dirais que nous sommes une équipe différente des autres. Après avoir dit que nous étions la meilleure équipe, non. Dans le football, tout va très vite. Nous avons un style de jeu qui est différent et qui fait que nous sommes capables de poser des problèmes à tout le monde. C’est bien d’entendre que parce qu’il y a du travail, les joueurs doivent en être fiers, mais il faut continuer à jouer notre jeu pour aller le plus loin possible. Bien sûr on est content d’entendre ça, mais il faut prendre du recul, il y a de très bonnes équipes dans la ligue. »
Pour mériter les éloges de leurs rivaux, les joueurs de Nancy ont dû revenir d’un déficit de 0-2 au Stade Saputo pour égaliser et se qualifier pour les séries éliminatoires de la MLS. Un trait de caractère que l’équipe a démontré à maintes reprises cette saison et qui ne surprend pas l’entraîneur-chef.
« Ne pas abandonner fait partie de notre style, de notre approche. On en parle souvent avec le staff technique, les joueurs en ont pris conscience. L’idée est qu’un match dure 90 minutes, 96 avec arrêts. Quand on regarde des matchs de haut niveau, il y a souvent des revirements et on sait que tout est possible. C’est ancré en eux. »
Non sans connaître l’histoire du club en MLS, Nancy assure que les succès de la saison régulière ne sont que la première étape de quelque chose de grand pour l’Impact.
« Nous savons d’où nous venons. Déjà l’année dernière, nous avions un peu raté les playoffs. L’objectif était d’aller le plus loin possible cette saison. Les joueurs ont atteint un premier objectif en participant aux éliminatoires. Le deuxième objectif est de continuer sur notre lancée et de continuer à récolter des points et à marquer l’histoire du club. Après on verra dans la série où on peut aller. »
Interrogé sur le talent de son effectif, le pilote du CF Montréal reconnaît que c’est d’abord et avant tout une affaire d’équipe dans le vestiaire et sur le terrain pour son équipe. Il établit également un parallèle entre sa carrière de joueur et celle d’entraîneur.
« En tant que joueur, je n’étais pas le plus rapide, j’ai toujours misé sur le jeu collectif. Ce n’est pas un problème pour moi que nous n’ayons pas de grands joueurs vedettes. Ce qui compte, c’est le groupe. Comment les joueurs du groupe agissent entre eux et qu’ils ont la même vision. Si on est à ce niveau, c’est parce que c’est le groupe avant tout. Un joueur ne joue pas avec un partenaire, il joue pour son partenaire et c’est comme ça qu’on est arrivé à ce niveau. »
Wilfired Nancy, entraîneur-chef de l’année
Le défenseur Alistair Johnson a fait l’éloge de son entraîneur-chef plus tôt cette semaine, affirmant que Nancy méritait d’être nommée entraîneur-chef de l’année de la MLS.
« Je suis un être humain, je suis fier d’entendre cela. L’année dernière, il y avait déjà de bons mots sur moi, mais encore une fois, il n’y a pas que moi. j’en ai un Personnel qui est derrière moi et surtout des joueurs qui sont prêts à adhérer à ma vision, donc c’est pourquoi, peut-être, oui il peut y avoir un titre personnel qui peut arriver et les premières personnes que je remercierais pour cela seraient mes Personnel et mes joueurs. Et si cela ne se produit pas, nous faisons déjà quelque chose d’extraordinaire et c’est ce qui compte. Après le reste, je ne peux pas le contrôler, mais avant tout je suis reconnaissant envers mes joueurs, c’est le plus important et j’avance avec ça. »
