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Migrants, oui au pacte européen en pleine tension : les nouvelles règles – Corriere.it

Migrants, oui au pacte européen en pleine tension : les nouvelles règles – Corriere.it

2023-06-09 00:43:51

De Francesca Basso

Solidarité obligatoire et rapatriements vers les pays de transit. La Pologne et la Hongrie votent contre. Piantedosi: l’Italie a eu une position de grande responsabilité

Il est plus de six heures du soir lorsque la menace du La ministre suédoise des migrations, Maria Malmer Stenergard: Je suis toujours d’avis que nous sommes très proches : j’ai toute la nuit. Deux heures et demie plus tard, l’accord tombe à la majorité qualifiée : Pologne et Hongrie contre, Malte, Lituanie, Slovaquie et Bulgarie s’abstenant. Stockholm assure la présidence tournante de l’UE et a donc été l’arbitre des négociations sur les deux principaux règlements du nouveau Pacte pour la migration et l’asile sur lesquels le Conseil Affaires intérieures de Luxembourg s’est entendu hier. Une décision historique, comme l’a défini la commissaire européenne aux affaires intérieures Ylva Johansson. Soyons clairs, il s’agit de la position de négociation du Conseil qui devra ensuite faire face à la Parlement européenmais les États membres se disputent depuis sept ans sans parvenir à un accord.

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Les deux règlements visent à renforcer la responsabilité des pays de première entrée (Dublin reste en vigueur et la responsabilité des migrants qui arrivent dans le pays de première arrivée pendant 24 mois) mais aussi à rendre obligatoire la solidarité de la part des autres pays, complet avec les numéros établis : les délocalisations ne seront pas obligatoires, prévues moyennant une contribution financière. Le dernier obstacle à surmonter était la divergence entre l’Allemagne et l’Italie sur la définition d’un pays tiers sûr pour le rapatriement des migrants non admis à l’asile et les critères de rattachement à ce pays. En effet, le texte sur le Pacte pour la migration et l’asile introduit la nouveauté de la procédure accélérée à la frontière pour examiner les demandes des migrants qui ont moins de possibilités statistiques d’obtenir le statut de réfugié. Le Premier ministre Giorgia Meloni a expliqué que lorsque nous ne sommes pas en mesure de gérer les flux migratoires, le problème devient d’une manière ou d’une autre l’affaire de tous et s’est dite satisfaite de la mission de dimanche en Tunisie avec la présidente de la Commission européenne von der Leyen et avec le premier ministre néerlandais Rutte.

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L’Italie a demandé la possibilité de rapatrier les migrants dont les demandes d’asile ont été rejetées même dans les pays sûrs par lesquels ils ont transité. L’Allemagne, en revanche, a rejeté cette idée. L’Italie s’est donc prononcée contre la proposition mise sur la table avec la Lituanie, la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie, la Bulgarie, Malte, l’Autriche, le Danemark et la Grèce. L’issue a été trouvée en laissant aux États la marge de définition d’un pays sûr. Le Commissaire Johansson a expliqué que pour rapatrier un migrant vers un pays de transit ou autre que celui d’origine, l’Etat doit répondre à tous les critères d’un “pays tiers sûr” et il doit y avoir un lien entre la personne et ce pays. Alternativement – ​​a-t-il ajouté – le consentement de la personne est nécessaire pour que les États membres puissent établir s’il existe un lien. Pour débloquer la situation, la présidence suédoise a réuni l’Allemagne, l’Italie, la France et l’Espagne. Berlin et Paris étaient d’accord sur le problème des pays tiers tandis que Rome et Madrid sont confrontés au même problème. La Hollande a fait preuve d’une approche pragmatique, avec une attitude plus proche des positions de l’Italie. Au fil de la journée, les perplexités exprimées par le ministre italien Matteo Piantedosi dans son discours du matin ont été surmontées. Piantedosi avait déclaré que sur la base des dernières propositions de négociation, il restait encore beaucoup de choses à faire. Des propos qui avaient fait réagir la ministre allemande de l’Intérieur Nancy Faeser : Ne mettons pas de nouvelles exigences sur la table, trouvons un compromis et elle ajoutait que si un résultat n’est pas obtenu nous mettrons en danger l’espace Schengen. Il y a eu ensuite un face-à-face en début d’après-midi entre les deux ministres d’une durée d’une vingtaine de minutes.

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8 juin 2023 (changement 8 juin 2023 | 23:31)



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