Métropole de Lyon. À Caluire-et-Cuire, le prix des maisons dépasse souvent le million

Selon les Notaires du Rhône, le prix médian d’une maison à Caluire-et-Cuire atteint 684 600 €. C’est-à-dire qu’autant de pavillons anciens se sont vendus en dessous de ce prix, qu’au-dessus. Bien que ce prix médian accuse un recul de -6,2 % en un an, Caluire fait partie des communes les plus chères pour acheter une maison dans la métropole de Lyon.

« La ville a toujours été prisée, ce n’est pas nouveau. Elle coche de nombreuses cases pour les acquéreurs : proximité de Lyon, métro, vie commerçante… », observe Christophe Faure, directeur général d’Entrevue Immobilière, une agence qui rayonne sur ce secteur.

Solide, ce marché immobilier fait jeu égal avec des communes comme Dardilly (647 000 € de prix médian), Tassin-la-Demi-Lune (681 900 €) ou encore Champagne-au-Mont-d’Or (702 500 €).

Lyon 6eMonts d’Or puis Caluire

« Caluire reste un peu plus abordable que les Monts d’Or de manière générale », nuance Christophe Faure. « Parmi mes clients, certains veulent quitter leur appartement du 6^e pour les Monts d’Or… Mais les prix sont devenus tellement élevés dans ce secteur qu’ils se rabattent sur Caluire. »

Au passage, ces acquéreurs excluent d’emblée Lyon, « où les maisons à la vente sont si rares que leur prix tutoie les sommets ». Caluire reste une ville avec un cadre de vie idéal, chaque quartier possédant son identité. La commune de près de 45 000 habitants possède en outre des accès aussi bien au Rhône qu’à la Saône.

Dans sa partie sud, la ville est même le prolongement de la très prisée Croix Rousse (Lyon 4^e) où le prix de l’immobilier dépasse aisément les 7 000 €/m² pour une maison, selon les notaires. Si la plupart des quartiers de Caluire sont assez homogènes en termes de prix, la différence d’une maison à l’autre se fera sur une éventuelle vue et son état général. Quoique des prix un peu plus attractifs puissent encore être constatés du côté de Crépieux, en direction de Rillieux-la-Pape.

Des ventes au-delà d’un million d’euros

À Caluire, Christophe Faure constate de plus en plus de ventes au-delà du million d’euros pour un pavillon. Ces prix élevés s’expliquent en grande partie par la raréfaction de ce type de bien.

« Le foncier disponible pour bâtir de nouvelles maisons est devenu quasi inexistant. Le seul moyen de dégager un terrain est d’effectuer une division parcellaire, c’est-à-dire en coupant le jardin d’une maison existante. Mais ce genre d’opportunités ne se présente pas tous les jours ! », ajoute Christophe Faure, directeur général de l’agence Entrevue Immobilier. Les maisons neuves étant inexistantes, les récentes sont rares : les acquéreurs n’ont d’autre choix que de se reporter sur les pavillons anciens.

« Il existe encore des opportunités à rénover, voire à réhabiliter », observe-t-il.

« Le parc immobilier caluirard offre encore un certain nombre de maisons des années 30. Toutes n’ont pas encore été rénovées. » Parmi les dernières que ce professionnel de l’immobilier a mises en vente, il cite cette maison des années 30 de 220 m² sur 700 m² de terrain pour 1,1 million d’euros ; ou encore une autre près de la voie ferrée, côté Rillieux, pour 890 000 €.