La société chinoise “Weichai Power” a cessé de fournir ses moteurs à l’usine “KamAZ” ce mois-ci. De cette façon de Russie le constructeur de camions et d’autobus se passera de moteurs au gaz naturel. Les Chinois ont pris une telle décision par crainte de l’éventuelle VAS réponses aux sanctions.
Le contenu continuera après l’annonce
Publicité
Les sanctions imposées après l’invasion de l’Ukraine par la Russie ont rendu difficile l’accès aux pièces importées dont étaient également équipés les véhicules de production nationale. Les entreprises russes trouvent le salut en Chine, qui n’a pas clairement condamné l’invasion de l’Ukraine et entretient toujours des relations amicales avec l’agresseur.
Cependant, le gouvernement chinois est préoccupé par le bien-être de ses propres entreprises et a recommandé de ne pas faire affaire avec des entreprises russes soumises aux sanctions américaines. Les Chinois craignent que ces entreprises ne fassent face à des sanctions de représailles de la part des États-Unis.
Les moteurs fournis par “Weichai Power” étaient équipés du tracteur routier “KamAZ K4”, qui fonctionnait au gaz naturel liquéfié. De plus, ces moteurs ont été installés sur des camions à benne basculante et des bus fabriqués à l’usine “KamAZ”.
Jusqu’à présent, les moteurs fournis par les Chinois suffiront à la production de modèles “KamAZ” jusqu’à fin 2022. D’autre part, à partir de 2023, “KamAZ” prévoit d’introduire en production la modification du moteur six cylindres “P6”, développé conjointement avec le “Daimler Truck” allemand, qui a été reconstruit pour fonctionner au gaz naturel. Après 12 ans de partenariat, “Daimler Truck” a mis fin à toute coopération avec “KamAZ” en février de cette année.
L’Union européenne (UE) a déjà imposé des sanctions contre “KamAZ” en février, ce qui empêche la vente de véhicules de cette marque dans les pays de l’UE, ainsi que la coopération de ce constructeur automobile russe avec des entreprises de l’UE. D’autre part, début juin, les États-Unis ont également introduit des sanctions contre “KamAZ”, à la suite desquelles “KamAZ” n’a aucune possibilité de s’approvisionner auprès d’entreprises occidentales.