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Médecins sans frontières sauve 371 personnes en mer Méditerranée

Médecins sans frontières sauve 371 personnes en mer Méditerranée

Trois femmes enceintes et 55 enfants, dont un bébé d’un mois, figuraient parmi les personnes secourues par Médecins sans frontières (MSF) cette semaine.

L’organisation affirme que quelque 371 personnes auraient pu se noyer si ce n’était de ses cinq missions qui ont aidé à transporter des dizaines de migrants vers la sécurité des eaux maltaises.

Des images filmées par MSF jeudi ont montré des sauveteurs distribuant des gilets de sauvetage aux migrants sur leur bateau avant qu’ils ne soient transportés vers le navire Geo Barents.

L’organisation Alarm Phone a alerté les autorités et les missions de secours privées que des bateaux ont été repérés en train de quitter la Libye en début de semaine.

Mais Médecins sans frontières affirme que les autorités n’ont pas fait assez pour aider les migrants risquant de se noyer en mer Méditerranée.

Les personnes secourues restent à bord du navire MSF Geo Barents en attendant un port sûr pour débarquer.

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Pendant ce temps, de violents affrontements ont éclaté au centre de migrants de Pournara à Chypre à la suite d’un différend concernant un câble de recharge de téléphone portable.

Des résidents congolais et nigérians auraient commencé à se lancer des pierres et des objets. Plusieurs tentes ont pris feu tandis qu’une vingtaine d’habitants et d’agents de sécurité ont été blessés dans la bagarre.

La police anti-émeute a tiré des gaz lacrymogènes et évacué le camp, trois personnes ont été transportées à l’hôpital pour y être soignées.

Des centaines de personnes ont quitté l’installation et se sont dirigées vers le village voisin de Kokkinotrimithia.

Situé à quelque 22 kilomètres de la capitale Nicosie, plus de 2 000 personnes vivent désormais dans le camp dans des conditions exiguës. Le camp peut contenir 1000 personnes à pleine capacité.

Chypre peine à faire face à un afflux de demandeurs d’asile en provenance de Syrie et de pays africains tandis que le maire de Kokkinotrimithia, Christakis Meleties, a souligné que la situation s’est aggravée plus que jamais et a évoqué une nouvelle “Moria”, une référence au camp de migrants en Lesbos, Grèce.

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“Nous l’avons dit à la Chambre des représentants, tant à la commission de l’intérieur qu’à la commission ad hoc de la démographie, que nous allons très bientôt faire face à une situation similaire à la Moria, donc c’est ici aujourd’hui.

“Il n’a pas fallu si longtemps pour arriver, deux ou trois mois après que nous ayons stressé à propos de cette situation, c’est arrivé”, a-t-il déclaré.

Les responsables disent que les familles sont maintenant retournées au camp après le retour au calme.

Le chef de la police chypriote, Stylianos Papatheodorou, a attribué la violence aux conditions de surpeuplement du camp et a déclaré que la police avait renforcé les mesures pour se prémunir contre de tels incidents.

Les autorités de Nicosie ont déclaré la semaine dernière que cette année seulement, 17 000 personnes étaient entrées dans leur juridiction par des voies irrégulières. Il y en avait 12 285 sur toute l’année 2021.

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