MÉDECINS SANS FRONTIÈRES DEMANDE UN CESSEZ-LE-FEU

Ceci est le début de la lettre de la directrice générale de Médecins sans frontières, Avril Benoît. Je suis limité par le nombre de mots, mais vous pouvez lire la lettre complète sur leur site Web à l’adresse suivante : Cher Président Biden, je vous écris au nom de Médecins Sans Frontières (MSF), de notre personnel et de nos patients pour demander de toute urgence aux États-Unis d’appeler à un cessez-le-feu immédiat et durable à Gaza. MSF a fourni une aide médicale dans de nombreux conflits de haute intensité depuis plus de 50 ans, mais nous avons rarement rencontré une combinaison aussi catastrophique de besoins humanitaires et médicaux croissants, d’infrastructures ravagées et d’accès humanitaire intentionnellement limité. Nous vous exhortons à user de votre influence pour mettre un terme aux attaques généralisées et aveugles contre les civils, aux déplacements forcés et au siège de Gaza. L’aide humanitaire vitale doit pouvoir entrer dans la bande de Gaza à grande échelle. Mes collègues et moi, comme tant de personnes dans le monde, avons été horrifiés par les attaques contre des civils en Israël par des militants du Hamas le 7 octobre. Nous sommes horrifiés par les attaques en cours contre des civils à Gaza par l’armée israélienne. La manière dont Israël mène cette guerre provoque des morts et des souffrances massives parmi les civils palestiniens et est incompatible avec les normes et les lois internationales. Même la guerre a des règles. En vertu de ces règles, les civils doivent être protégés contre la violence et avoir le droit d’accéder à l’aide humanitaire, notamment aux soins médicaux. Les médecins qui prodiguent ces soins doivent être protégés de la violence des combats et les lieux où ils travaillent bénéficient d’un statut de protection particulier. Les engagements déclarés de votre administration envers le droit international semblent faiblir face aux attaques contre des civils en Palestine. Les humanitaires n’ont pas été épargnés par la violence disproportionnée de ce conflit. Quatre de nos collègues ont été tués et de nombreux autres blessés, les ambulances et les établissements de santé dans lesquels nous travaillons ont été attaqués et nos véhicules humanitaires clairement identifiés ont été détruits. Nous avons fait tout notre possible pour informer les parties au conflit de nos emplacements et de nos activités. Le meurtre de travailleurs humanitaires et la destruction d’espaces et de biens humanitaires peuvent constituer des crimes de guerre. En tant qu’organisation médicale humanitaire, notre mandat est de sauver des vies et de soulager les souffrances. Nous sommes spécialisés dans la fourniture d’aide dans des contextes complexes, mais il nous est impossible d’opérer à grande échelle à Gaza. Le niveau des besoins humanitaires dépasse la capacité des acteurs humanitaires à y répondre car nous, ainsi que l’ensemble de la population civile, sommes intentionnellement empêchés par Israël d’accéder à la nourriture, à l’eau, à l’électricité et aux fournitures médicales dont nous avons besoin pour soigner nos patients.

▶ Créé sur 6 décembre par Sarah · 632 signataires au cours des 7 derniers jours