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Martín Vizcarra : « Le témoin protégé est Karem Roca, une personne qui respire la haine contre moi »

Martín Vizcarra : « Le témoin protégé est Karem Roca, une personne qui respire la haine contre moi »
Martín Vizcarra estime que Karem Roca l’a faussement accusé : “il respire la haine contre moi” (Latina Noticias)

L’ex-président Martin Vizcarra il a pointé du doigt son ancien assistant Karim Roca pour l’avoir faussement accusé d’avoir reçu des pots-de-vin au Palais du Gouvernement alors qu’il était chef de l’État. Les pots-de-vin présumés résultaient de la direction d’appels d’offres dans Provías Décentraliséselon les recherches de Equipe spéciale contre la corruption du pouvoir (EFICCOP).

En entretien avec Actualités latines, Vizcarra indiqué que seulement Karim Roca Il affirme avoir assisté à la prétendue livraison d’argent dans des porte-documents et un tube à plans.

« Le témoin protégé est Karem Roca, une personne qui respire la haine à mon égard. Et il l’a démontré à plusieurs reprises. Une déclaration doit être objective car elle doit être impartiale. Si je déteste une personne, ma position est subjective et je dois lui faire du mal. Il n’y a qu’une seule personne qui déclare que j’ai reçu (de l’argent supposé). (Mais il y a des collaborateurs efficaces) Ils diront à propos des contrats que je n’ai aucune idée de la manière dont ils ont été gérés. Seul Karem Roca est celui qui prétend avoir reçu de l’argent”, a-t-il déclaré.

Dans le même esprit, l’ancien président a assuré que l’accusation du parquet contre lui, concernant le fait qu’il serait le chef d’une organisation criminelle, se baserait uniquement sur “les déclarations de Karem Roca”.

En outre, Martin Vizcarra Il a mis en doute le fait que son ancienne assistante ait récemment déclaré des allégations de pots-de-vin au sein de son gouvernement devant le parquet, alors qu’elle avait été convoquée à plusieurs reprises par différents bureaux des impôts.

« Depuis que Karem Roca a quitté la présidence, après avoir cessé d’être mon employée, elle a fait au moins 15 versions de diverses accusations. Aucun n’a prospéré parce que personne n’a de quoi se nourrir. Karem Roca a parcouru et parcouru autant de chaînes de télévision que possible. (…) S’il a donné tant d’interviews et tant de déclarations au parquet, pourquoi ne l’a-t-il jamais dit ? Un problème aussi grave que celui de votre patron, le Président de la République, qui reçoit de l’argent. “Quel événement plus grave pourrait-il y avoir ?”, a-t-il indiqué.

L'ancien président affirme que son ancien assistant Karem Roca est le témoin protégé du parquet qui l'accuse d'être le chef d'une prétendue organisation criminelle.  Photo de : Composition Infobae
L’ancien président affirme que son ancien assistant Karem Roca est le témoin protégé du parquet qui l’accuse d’être le chef d’une prétendue organisation criminelle. Photo de : Composition Infobae

L’ex-président Martin Vizcarra a laissé entendre qu’il intenterait une action en justice contre Karim Roca pour avoir souligné l’ancienne première dame Maribel Díaz Cabello comme la personne qui aurait manipulé l’argent présumé résultant de pots-de-vin.

« Il est impardonnable de parler et de ternir le nom de ma femme ou de tout autre membre de ma famille. Impliquez-vous avec moi, je suis un homme politique, je suis celui qui a décidé de concourir, celui qui n’est pas d’accord avec les mesures du gouvernement et du Congrès, (mais) ma famille est complètement éloignée de la politique. “Ma femme est toujours en marge de tout, elle n’a jamais mis les pieds à la présidence”, a-t-il déclaré.

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Enfin, l’ancien président a dénoncé un « tueur à gages politique » et a accusé les « ennemis politiques » qu’il s’est gagnés après la dissolution du Congrès en 2019, « le fujimorisme et toute la droite qui ont convenu avec Patricia Benavides d’échanger des faveurs ».

Lors de l’entretien avec Actualités latinesL’ex-président Martin Vizcarra a pris quelques minutes pour défendre ses anciens responsables Carlos Révillaancien directeur exécutif de Provías Descentralizado, et Hugo Misadson ami surnommé le « Turc ».

Respect à Carlos Révillaarrêté mardi dernier, Vizcarra a assuré qu’il était un bon professionnel qui a non seulement été dans l’État pendant son gouvernement, mais depuis l’administration de Ollanta Humala jusqu’à celui de À Boluarte.

Concernant le « Turc », l’ancien président a reconnu qu’il était son ami et a déclaré qu’on ne trouverait aucun élément qui pourrait l’impliquer dans des actes criminels présumés.

« Qu’ils ouvrent le secret bancaire d’Hugo Misad. C’est mon ami, nous sommes tous les deux de Moquegua. Il est fonctionnaire nommé au sein du gouvernement régional de Moquegua, il a plus de 30 ans de service, c’est un professionnel de longue date. (…) C’est un bon travailleur et sûrement, quand ils lèveront son secret bancaire, ils verront que ce que dit l’accusation est absolument faux”, a-t-il indiqué.

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