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Marches de solidarité en France suite à l’attaque du Hamas sur Israël

Marches de solidarité en France suite à l’attaque du Hamas sur Israël

Près de trois jours après le début de l’attaque du Hamas contre Israël, des manifestations de solidarité envers l’État hébreu se sont multipliées en France, pays qui compte la plus grande communauté juive d’Europe. À Paris, des milliers de personnes ont participé à une marche dans le 16e arrondissement, et des rassemblements ont également eu lieu à Bordeaux, Marseille, Tours, Lille et Strasbourg. Malgré l’interdiction de la préfecture, un rassemblement de soutien à la Palestine s’est tenu à Lyon en fin de journée.

À Marseille, plusieurs centaines de personnes se sont réunies devant la préfecture des Bouches-du-Rhône à l’appel du CRIF Marseille-Provence, du Fonds social juif unifié et du consistoire de Marseille. Les organisateurs ont souhaité un rassemblement court et silencieux en solidarité avec Israël et les Israéliens. Fabienne Bendayan, présidente du CRIF de la région, a expliqué : “Aucune parole ne peut apaiser notre souffrance. Aucun terme ne peut décrire la cruauté insoutenable des attaques perpétrées contre des femmes, des enfants, des familles. Aujourd’hui, nous sommes en deuil.”

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Les élus présents ont été invités à allumer des bougies en mémoire des victimes des attaques du Hamas. La plupart des membres de la classe politique marseillaise ont répondu à l’appel. Bien qu’ils n’aient pas pris la parole publiquement, ils ont dénoncé “l’horreur de la situation vécue par Israël” devant les médias. Martine Vassal, présidente Les Républicains de la métropole Aix-Marseille-Provence et du département des Bouches-du-Rhône, a déclaré : “Voir des familles prises en otage est abominable, odieux, cela donne des frissons.” Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a quant à lui déclaré qu’il voyait “le 11-Septembre et le Bataclan réunis” et s’inquiétait d’une “externalisation du conflit”. Après la cérémonie, les représentants de la communauté juive et les élus devaient se réunir à la préfecture des Bouches-du-Rhône pour discuter de la sécurisation des lieux de culte et des communautés à Marseille.

Dans la foule présente sur le parvis de la préfecture, rares sont ceux qui n’ont pas de lien personnel avec Israël. Clément Yana, président d’honneur du CRIF Marseille-Provence, confie : “Mes enfants et petits-enfants sont là-bas. Nous communiquons sans arrêt avec eux depuis samedi. Ceux qui sont près de Tel-Aviv vont bien, mais pour joindre mon petit-fils à la frontière du Liban, c’est plus compliqué.” Patrick Azoulay, 62 ans, raconte l’angoisse qu’il a ressentie à l’annonce des attaques : “Ma nièce était en Égypte pour fêter son anniversaire. Elle a été évacuée par les services de sécurité israéliens.” Michèle Azoulay, sa cousine, parle de sa tante habitant à Sdérot, qui a cru à un tremblement de terre lorsque les premières roquettes ont commencé à tomber.

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