Manque de compréhension du zona chez les Canadiens de 50 ans et plus

Un récent sondage de Léger révèle un manque de compréhension significatif du zona parmi les Canadiens de 50 ans et plus, malgré une auto-évaluation élevée de leur connaissance de cette maladie. Seuls 9% des répondants ont une juste appréciation de l’impact du zona, tandis que 72% sous-estiment considérablement leur risque d’être atteints ou déclarent ignorer complètement ce risque. Cette méconnaissance est préoccupante étant donné que le risque de développer le zona augmente avec l’âge, une réalité méconnue par 49% des sondés. De plus, 41% des participants croient à tort qu’ils peuvent contracter le zona d’une personne atteinte, révélant un malentendu sur les modes de transmission de cette maladie.

Le zona, également appelé herpès zoster, est une réactivation du virus varicelle-zona, resté en dormance dans les cellules nerveuses après une première infection de varicelle. Cette réactivation peut se manifester par une éruption cutanée douloureuse, accompagnée de vésicules, et peut entraîner des complications telles que la névralgie post-zostérienne (NPZ), une douleur nerveuse persistante. Près d’un tiers des personnes de plus de 50 ans sont susceptibles de développer le zona au cours de leur vie, une statistique que moins de 10% des sondés semblent comprendre correctement.

Lire aussi  Comment une toxine virale peut exacerber le COVID-19 sévère

Marni Freeman, directrice médicale nationale chez GSK Canada, souligne l’importance de sensibiliser davantage les adultes âgés au sujet du zona afin de réduire le fardeau de cette maladie et de ses conséquences sur les individus, leurs familles et le système de santé. Le vieillissement du système immunitaire, qui diminue sa capacité à combattre les infections et augmente ainsi le risque de zona, est un phénomène naturel méconnu par la moitié des personnes interrogées.

Les idées fausses concernant la contagiosité du zona sont également répandues, avec deux tiers des répondants croyant que le zona est plus ou moins contagieux. En réalité, le zona ne peut pas être contracté par contact avec une personne atteinte de zona ou de varicelle. Il est crucial de démystifier ces croyances pour une meilleure compréhension et prévention du zona.

Malgré l’existence de moyens efficaces de prévenir le zona, 19% des Canadiens de 50 ans et plus croient qu’il n’existe aucun moyen de prévention efficace, et plus de la moitié n’ont pas discuté du zona avec un professionnel de la santé au cours des cinq dernières années. GSK encourage une communication ouverte entre patients et professionnels de la santé sur le zona et sa prévention.

Lire aussi  Crise climatique : SCoPEx, l'expérience de géo-ingénierie de Harvard pour bloquer le soleil, a été annulée

Ce sondage met en évidence le besoin critique d’informations et de sensibilisation sur le zona et ses risques parmi la population canadienne de 50 ans et plus. Une meilleure compréhension du zona peut conduire à une prévention plus efficace et à une diminution du fardeau de cette maladie pour les individus et la société dans son ensemble.

Source: GSK Canada – communiqué de presse, 20 février 2024.

Publication Index Santé: 2024-02-20

Nombre de visites depuis la publication: 42

À lire sur Index Santé: