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Manque de bilinguisme dans les services d’urgence à Bruxelles : une affaire tragique

Manque de bilinguisme dans les services d’urgence à Bruxelles : une affaire tragique

Les grands-parents cherchent en vain à comprendre : les soignants présents ne parlent pas le néerlandais. C’est ainsi que Karolien et Kim, parents de Cisse alors présents à une fête, sont avertis que leur bébé est transféré à l’hôpital pour enfants Reine Fabiola à Bruxelles. Ils accourent pour comprendre ce qui est arrivé au bambin, mais rencontrent le même problème que les grands-parents de Cisse. En effet, le médecin traitant ne parlait pas non plus le néerlandais. “Vous tenez votre enfant dans vos bras et personne ne peut vous dire ce qui s’est passé,” raconte-t-elle au micro de la VRT.

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Pour réussir à communiquer, Kim, le père, tentait laborieusement de passer du français à l’anglais dans l’espoir de capter les termes techniques. Mais la traduction est approximative et les parents finissent par conclure que Cisse s’est étouffé avec du vomi. Pourtant, la réalité est toute autre. Ce n’est que 20 jours plus tard que les parents apprendront du pédiatre de Cisse que l’enfant est décédé d’une mort subite.

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Un événement traumatisant pour les grands-parents comme pour les parents, victimes du manque de bilinguisme dans les services d’urgence bruxellois. Comme le rapporte la VRT, le Comité permanent de surveillance linguistique a en effet reçu dix plaintes sur les quatre dernières années au sujet du manque de bilinguisme dans ce secteur. De son côté, le Ministre de la Santé Frank Vandenbroucke compte enquêter sur l’affaire. “Je vais vraiment tenir cet hôpital pour responsable et sérieusement, car je pense que c’est une très grosse erreur dans les services fournis par cet hôpital,” déclare-t-il, s’apprêtant à soumettre le cas à la Commission nationale pour les droits des patients. “Je vais poser la question suivante : comment pouvons-nous adapter nos réglementations pour que les gens puissent réellement porter plainte?”

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