La France parle depuis une semaine du meurtre de la fille prénommée Lola. Son corps a été retrouvé mutilé dans une valise à Paris vendredi dernier. Les partis d’opposition ont donné à l’affaire une signification politique lorsqu’il s’est avéré que le suspect séjournait illégalement en France.
Les partis de droite accusent le gouvernement du président Emmanuel Macron de ne pas faire appliquer les lois sur l’immigration. Ils disent que la déportation des immigrants illégaux aurait pu empêcher la mort de Lola. Le politicien d’extrême droite Éric Zemmour s’est joint à une manifestation jeudi soir où les gens ont montré des images de Lola et ont tenu le gouvernement Macron responsable de sa mort.
Les actions vont à l’encontre de la volonté des parents de Lola. Ils ont appelé à plusieurs reprises les politiciens à ne pas utiliser le nom et les images de leur fille assassinée à des fins politiques. Les politiciens perturbent le deuil de leur fille, disent-ils par l’intermédiaire d’avocats.
Mais les partis de droite voient une opportunité d’attaquer le gouvernement de Macron sur les politiques d’immigration. La suspecte, une Algérienne de 24 ans qui aurait des délires dans les médias français, est arrivée en France en 2016 avec un visa étudiant mais n’est pas partie à l’expiration de ce visa. En août, les autorités françaises lui ont donné 30 jours pour quitter le pays.
L’ancienne candidate à la présidence Marine Le Pen n’a pas participé à la manifestation, mais a organisé une réunion de deuil au parlement français.
Le gouvernement a promis une amélioration dans la lutte contre l’illégalité, mais demande que les vœux des parents de Lola soient exaucés. Le président Macron a rencontré les parents et a déclaré vendredi qu’ils méritaient “le respect et l’affection de la nation”. Leur fille sera enterrée lundi.
