Entre 400 et 500 personnes se sont rassemblées samedi après-midi à Lausanne pour réclamer justice pour Mike Ben Peter, décédé en février 2018 lors d’une intervention policière. Le collectif Kiboko, créé après la mort du Nigérian, a organisé le rassemblement avec plusieurs autres organisations pour dénoncer les violences policières et raciales ainsi que le silence des autorités. Le cortège, parti sous le soleil de la Riponne, a dû affronter une pluie battante lors de son circuit au centre-ville. Plusieurs discours ont été prononcés pour conspuer la police et “son racisme meurtrier”. Les manifestants se sont arrêtés plusieurs minutes devant l’hôtel de police, rue St-Martin, pour siffler et crier des slogans hostiles aux forces de l’ordre. Le procès des six policiers impliqués est prévu du 12 au 14 juin à la salle d’audience cantonale de Renens. Le Ministère public les accuse d’homicide par négligence, tandis que pour l’avocat de la famille de la victime, c’est l’homicide par dol éventuel qui doit s’appliquer. Le collectif Kiboko prévoit de se rendre au tribunal lors du procès pour soutenir la famille et une permanence sera installée au centre-ville de Lausanne pour assurer une transparence maximale à ce procès.
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