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Macky Sall, le président du Sénégal, insiste sur la nécessité de prendre des mesures pour mettre fin aux troubles.

Au Sénégal, le président Macky Sall a pris des mesures pour lutter contre les troubles qui ont éclaté dans le pays ces dernières semaines. Face à une vague de contestations populaires, le chef de l’Etat a exigé des mesures pour assurer la stabilité du pays et mettre un terme aux manifestations violentes. Dans cet article, nous allons analyser les origines de ces troubles et les actions entreprises par le gouvernement pour rétablir l’ordre et la tranquillité publique.


Le président sénégalais Macky Sall a exigé mercredi 22 mars que le gouvernement prenne des mesures pour « préserver l’ordre public » après des violences liées au procès de l’opposant Ousmane Sonko qui ont causé au moins un mort. Selon un communiqué officiel, M. Sall a demandé au gouvernement de prendre « toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurisation complète des biens et des personnes ». Il a également évoqué « l’importance de préserver les acquis démocratiques et l’ordre public au Sénégal », pays qui est considéré comme un rare îlot de stabilité dans une région tumultueuse. Un jeune homme a été tué mardi dans des heurts entre partisans de M. Sonko et les forces de l’ordre en Casamance (sud), selon un élu local et un responsable administratif.

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Depuis le début du procès de M. Sonko le 16 mars, des incidents ont éclaté dans plusieurs villes. L’audience a été reportée au 30 mars. M. Sonko a quitté mardi la clinique privée de Dakar où il était hospitalisé depuis cinq jours. Il avait déclaré lundi avoir subi un malaise dû à un « produit toxique » dont il dit avoir été aspergé par les forces de l’ordre lors de son transfert forcé vers le tribunal de Dakar pour son procès.

Le ministre du tourisme Mame Mbaye Niang poursuit M. Sonko pour diffamation, injures et faux. Il lui reproche d’avoir déclaré qu’il avait été épinglé par un rapport d’une institution de contrôle pour sa gestion d’un fonds pour l’emploi des jeunes dans l’agriculture. Les textes en vigueur prévoient une radiation des listes électorales et donc une inéligibilité dans certains cas de condamnation. M. Sonko risque donc d’être interdit de se présenter à l’élection présidentielle de 2024.

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Macky Sall a maintenu ouverte la question de sa candidature à un troisième mandat en 2024, dans une interview accordée au magazine français L’Express lundi. M. Sonko et ses partisans dénoncent une instrumentalisation de la justice par le pouvoir en place pour l’éliminer politiquement.

En mars 2021, les accusations portées contre M. Sonko dans une autre affaire de viols présumés et son arrestation avaient contribué à déclencher les plus graves émeutes depuis des années au Sénégal qui avaient fait au moins une douzaine de morts. Le procès n’a pas encore eu lieu.

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