“J’ai commencé très passionné par l’écriture. Quand j’étais jeune, je pensais que je deviendrais écrivain. Je n’ai jamais, jamais pensé à moi comme une personne qui travaillerait dans l’industrie cinématographique », a déclaré la cinéaste tunisienne Kaouther Ben Hania, dont « L’homme qui a vendu sa peau » a été nominé pour l’Oscar du meilleur long métrage international en 2021, lors de sa Conférence « In Conversation » au Red Sea Film Festival à Djeddah, en Arabie Saoudite. « Mais j’ai découvert que je n’avais pas une utilisation sophistiquée du langage. Le langage le plus approprié pour moi était visuel plutôt qu’écrit.
Hania raconte comment elle a tourné son premier court métrage « Brèche » en 2005. « C’était une expérience très difficile : j’étais jeune, et les gens qui faisaient mon travail étaient mûrs. C’était intimidant et j’étais timide. Je pensais que ce serait plus facile de gérer le scénario, car en tant que scénariste, je serais seul,
