2023-04-24 22:16:36
Le journaliste sportif du WDR, Ernst Huberty, est mort
Statut : 21h16 | Temps de lecture : 2 minutes
Ernst Huberty, le premier modérateur de la “Sportschau” est décédé à l’âge de 96 ans. À partir de 1961, il a été le visage du journalisme sportif sur ARD pendant 21 ans. Son commentaire lors de la demi-finale de la Coupe du monde 1970 entre l’Allemagne et l’Italie était légendaire.
Le pionnier de la “Sportschau”, Ernst Huberty, est décédé lundi à l’âge de 96 ans, comme l’a rapporté la West German Broadcasting Corporation (WDR).
« Nous disons tristement au revoir à Ernst Huberty. Comme “M. Sportschau », comme l’appelait affectueusement le public, fut le premier animateur à avoir une influence décisive sur cette émission : agréablement calme et avec beaucoup de sérieux. Ernst Huberty restera dans les mémoires non seulement comme le présentateur de la “Sportschau”, mais aussi comme une légende des journalistes sportifs”, a expliqué le directeur du WDR, Tom Buhrow.
Le 4 juin 1961, Ernst Huberty a animé la première “émission sportive” sur ARD et en a été le visage pendant 21 ans jusqu’en 1982. Il est également resté dans la mémoire de nombreux téléspectateurs à travers ses propos.
De manière significative, ses mots de journaliste les plus célèbres sont “Schnellinger de tous”. C’était en 1970, lorsque Karl-Heinz Schnellinger a marqué l’égalisation à la 90e minute lors de la demi-finale de la Coupe du monde contre l’Italie – lui de tous, qui jouait en Italie depuis des années. Huberty n’a pas crié ça. Il vient de le dire.
Né à Trèves, fils d’un Luxembourgeois, Werner Höfer (“Der Internationale Frühschoppen”) l’a amené à WDR à la fin des années 1950 et y a été dès le début de la “Sportschau” qui a commencé en 1961. C’est lui qui a animé le tout premier “sport show” le 4 juin 1961. La Bundesliga a été fondée deux ans plus tard.
Au départ, le matériel cinématographique devait être transporté des stades au diffuseur de Cologne par des coursiers à moto. Les clubs ont payé pour cela en guise de remerciement, et non l’inverse. Dans les années 1970, la « Sportschau » était culte. Jusqu’à 15 millions de téléspectateurs à chaque fois. Le rituel du samedi pour des millions de jeunes espoirs allemands ressemblait à ceci à l’époque : Premièrement, le terrain de football. Deuxièmement, “spectacle sportif”. Troisième bain.
Puis vint la chute profonde en 1982 : à cause d’une affaire de dépenses, Huberty fut démis de ses fonctions de directeur sportif de WDR et relégué au troisième programme. D’autres auraient été amers, mais pas lui. Dix ans plus tard, il a déclaré rétrospectivement : “L’essentiel est que j’ai beaucoup appris dans ma vie et que j’ai dû changer complètement d’avis, (dû) faire un travail complètement différent dans cette maison, et cela m’a fait beaucoup de bien était extrêmement important pour toute ma vie. » Jusqu’à l’âge de 87 ans, il formait encore des animateurs.
En 2017, Huberty a été interrogé dans le film WDR par le patron actuel de “Sportschau”, Steffen Simon, s’il avait peur de la mort. “Pas vraiment,” fut la réponse laconique. Peut-être, grâce à la médecine moderne, vivra-t-il un peu plus longtemps. « Nous verrons. » Pour ensuite se corriger : « Non. Tu verras.”
#Sportschau #journaliste #sportif #WDR #Ernst #Huberty #est #mort
1682364440