2023-12-16 15:48:31
UNFace à une pollution atmosphérique dramatique, le Pakistan a testé la pluie artificielle pour la première fois dans une métropole de plusieurs millions d’habitants. Le ministre en chef de la province la plus peuplée du Pendjab, Mohsin Naqvi, a rendu compte samedi de l’expérience menée dans la ville orientale de Lahore.
“Nous surveillons l’impact des pluies artificielles”, a déclaré Naqvi lors d’une conférence de presse télévisée.
Industrie, transports et incinération des déchets
Selon le ministre, l’expérience a été rendue possible grâce à l’aide du gouvernement des Émirats arabes unis (EAU). Une équipe d’experts est présente dans la ville depuis deux semaines.
La pluie artificielle a donc été initiée selon le procédé connu sous le nom de « cloud seeding ». L’iodure d’argent, un sel jaunâtre, est brûlé dans les nuages en combinaison avec de l’acétone pour favoriser la formation de gouttes de pluie. L’espoir est que cela réduira également le smog tenace.
Les habitants de la métropole souffrent depuis des semaines de la qualité de l’air à Lahore. Le gouvernement provincial a réagi, entre autres, en fermant les écoles.
Les autorités pakistanaises considèrent notamment l’industrie, le trafic routier et l’incinération des déchets comme les principales causes de la pollution atmosphérique.
En Iran voisin, les autorités ont mis en garde contre une grave pollution atmosphérique dans une grande partie du pays. Selon l’agence de presse officielle Irna, outre la capitale Téhéran, d’autres grandes villes comme Ispahan, Ahwas et Mashhad ont été touchées par le smog.
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