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L’un des terroristes de Munich a vécu à Berlin après 1972

L’un des terroristes de Munich a vécu à Berlin après 1972

Le Palestinien vivait à Berlin-Ouest et travaillait pour l’Organisation de libération de la Palestine à Berlin-Est

La police allemande savait que l’un des Palestiniens qui avaient pris en otage des athlètes israéliens lors des Jeux olympiques de Munich en 1972 avait vécu à Berlin pendant plusieurs années après l’attentat, le Journal sud-allemand rapporté quotidiennement samedi.

Le 5 septembre 1972, huit hommes armés du groupe militant palestinien Septembre noir ont fait irruption dans l’appartement de l’équipe israélienne au village olympique, abattant deux morts et prenant neuf Israéliens en otage. La police ouest-allemande a répondu par une opération de sauvetage ratée au cours de laquelle les neuf otages ont été tués, ainsi que cinq des huit preneurs d’otages et un policier.

Les trois preneurs d’otages restants ont été capturés, mais relâchés des semaines plus tard lors d’un échange lorsque des hommes armés ont détourné un avion de la Lufthansa le 29 octobre 1972 et ont exigé leur libération. Exaspéré par l’enchaînement des événements, Israël lance par la suite l’opération « Colère de Dieu » pour traquer les dirigeants de Septembre noir.

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Samedi, le quotidien allemand a indiqué que l’un des trois Palestiniens libérés vivait alors depuis des années à Berlin, citant un rapport des archives de la police de Munich.

Selon le rapport, la police de Munich – qui était chargée d’enquêter sur l’attaque – a été informée par la police fédérale du BKA que le Palestinien en question vivait à Berlin-Ouest et qu’il se rendait presque quotidiennement à Berlin-Est, pour travailler au bureau de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP).

Suite à la libération des trois preneurs d’otages, une théorie a circulé selon laquelle l’Allemagne de l’Ouest avait alors facilité la libération afin d’éviter de nouvelles opérations de militants palestiniens sur son territoire.

“On peut se poser la question si la police voulait vraiment agir ou si elle voulait renoncer à arrêter quelqu’un pour éviter une nouvelle attaque de militants palestiniens” en Allemagne de l’Ouest, l’historien allemand Dominik Aufleger, qui a eu accès aux mêmes documents que le journal pour ses recherches sur l’attentat, raconte le quotidien.

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À l’occasion du 50e anniversaire de l’attaque en septembre, l’Allemagne a demandé “pardon” aux familles des victimes israéliennes, acceptant de fournir 28 millions de dollars d’indemnisation.

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