Lumbago ou lumbago, mal de dos qui peut être le premier signe d’une sténose du canal lombaire

2023-09-27 06:53:04
L’une des douleurs les plus fréquentes et les plus gênantes, en plus d’être la principale cause d’invalidité dans le monde, est la lombalgie, également appelée lumbago ou lombalgie. Ce mal de dos, qui se situe dans le bas du dos, entre les dernières côtes et le bassin, peut être le premier signe d’une sténose du canal lombaire. Une étude récente indique que les lombalgies touchent 619 millions de personnes dans le monde, avec une projection de 843 millions de cas d’ici 2050. Cette douleur peut avoir de nombreuses causes, comme une contracture, une hernie discale ou une polyarthrite rhumatoïde, entre autres. Selon le Dr Fernando Álvarez-Sala Walther, chef de l’unité de pathologie vertébrale de l’hôpital international Ruber de Madrid, dans d’autres cas, la cause est structurelle, comme dans la sténose du canal lombaire, un rétrécissement de l’espace à travers lequel la moelle épinière et racines nerveuses, qui peuvent provoquer des douleurs lombaires et des symptômes neurologiques dans les membres inférieurs. Actualités associées standard Non Pourquoi des taches apparaissent-elles sur le visage ? ABCSalud pour H. RUBER INTERNATIONAL Elles peuvent être causées par une augmentation de la mélanine ou par une prolifération de mélanocytes, cellules responsables de la production de mélanine “Mais dans la plupart des cas de sténose canalaire, elles sont généralement le résultat de processus dégénératifs, généralement dus au vieillissement, qui affecte la colonne vertébrale dans le temps : usure des disques intervertébraux et épaississement des ligaments qui soutiennent la colonne vertébrale”, précise le traumatologue. La diminution de l’espace disponible dans le canal rachidien exerce une pression sur les structures nerveuses et donne lieu aux symptômes caractéristiques de la sténose du canal lombaire. “Ces symptômes peuvent aller de douleurs persistantes dans le bas du dos à des douleurs dans les jambes, une faiblesse musculaire, des sensations de picotements et des difficultés à marcher”, explique le Dr Álvarez-Sala. Dans la plupart des cas de sténose canalaire, elles sont généralement le résultat de processus dégénératifs, généralement du vieillissement, qui affectent la colonne vertébrale au fil du temps. Fernando Álvarez-Sala Walther, chef de l’unité de pathologie vertébrale de l’hôpital international Ruber de Madrid. L’expert explique que le bas du dos la douleur provient de l’irritation et de la compression des racines nerveuses du bas du dos, générant des sensations de brûlure, de coup de couteau ou de douleur aiguë qui se propagent aux jambes. “Certains patients peuvent ressentir un soulagement momentané lorsqu’ils sont assis ou penchés en avant, ce qui est lié à l’ouverture du canal rachidien et à une diminution de la pression sur les nerfs”, souligne le médecin. Dans certains cas de sténose du canal lombaire, des problèmes peuvent survenir comme une claudication neurogène qui peut varier en intensité et en durée, “une condition caractérisée par une faiblesse et un engourdissement des jambes qui rendent difficile la marche et le maintien debout”, souligne-t-il. Par conséquent, comme le déclare Álvarez-Sala, il s’agit d’un symptôme important pour lequel il est conseillé de consulter un médecin pour un diagnostic et un traitement appropriés. Le diagnostic de sténose du canal lombaire repose sur l’évaluation des antécédents médicaux, des symptômes et un examen physique détaillé du patient. En ce sens, le Dr Fernando Álvarez-Sala précise que, pour confirmer et évaluer la gravité de la sténose, des tests d’imagerie sont effectués pour observer la structure osseuse et la dégénérescence. Le traitement varie en fonction de la gravité des symptômes, de la cause sous-jacente et des circonstances individuelles de chaque patient. «Les traitements initiaux sont généralement conservateurs et cherchent à améliorer les symptômes et la qualité de vie du patient avant d’envisager des options plus invasives. Physiothérapie, exercices de rééducation, médicaments contre la douleur et l’inflammation, thérapie manuelle et changements de mode de vie. Les patients peuvent également bénéficier de différents types d’infiltrations de corticostéroïdes ou d’autres techniques similaires pour soulager la douleur et l’inflammation locale”, décrit le chef de l’unité de pathologie vertébrale de l’hôpital international Ruber. Cependant, “lorsque le traitement conservateur ne suffit pas, la chirurgie constitue une excellente option pour améliorer les symptômes et retrouver la qualité de vie de ces patients”, prévient le spécialiste. Selon le Dr Álvarez-Sala, l’intervention chirurgicale consiste à soulager la pression sur les nerfs spinaux et les racines nerveuses qui peuvent être comprimées en raison du rétrécissement du canal, soit en retirant une partie de l’os qui recouvre la moelle épinière et les racines nerveuses, soit l’élimination des tissus et des éperons osseux qui provoquent une compression, créant ainsi plus d’espace pour les structures nerveuses. D’autre part, en assurant la stabilité du segment, en plaçant des implants et des dispositifs dans les vertèbres. «Les systèmes de navigation guidés par des images tridimensionnelles et les systèmes d’assistance robotique ont porté les taux de réussite dans la pose d’implants dans la colonne vertébrale à des niveaux proches de 100%. Ces systèmes permettent une pose plus précise et plus sûre des implants, ce qui se traduit par des traitements chirurgicaux plus efficaces », reconnaît le Dr Álvarez-Sala. L’unité de pathologie vertébrale de l’hôpital international Ruber dispose de la technologie la plus avancée dans le domaine de la chirurgie de la colonne vertébrale, telle que le système de chirurgie robotique Mazor X et le système de navigation peropératoire guidé par scanner O-Arm.


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