01 nov 2022 om 05:32
La NS est actuellement encore autorisée à assurer le transport ferroviaire dans presque tout le pays, mais cela pourrait changer dans les années à venir. L’UE est très critique à l’égard du cabinet, qui veut maintenir intact le quasi-monopole de la NS pendant au moins dix ans. Et vendredi, d’autres transporteurs comme Arriva et Connexxion sont allés en justice pour mettre le pied dans la porte du train. La Chambre des représentants discutera de la question mardi.
La NS assure le transport ferroviaire dans presque tout le pays depuis des décennies. Il y a deux ans, le cabinet a décidé que NS pourrait continuer à assurer le transport jusqu’en 2034.
Cela s’est produit sans que les autres transporteurs aient eu la moindre chance, ce qui les a agacés. Ils veulent faire circuler eux-mêmes des trains dans certaines parties du pays, comme ils le font déjà dans le Limbourg et la Frise, entre autres.
Les transporteurs – Connexxion, Arriva, EBS, Keolis et Qbuzz – ont donc décidé d’engager une procédure de référé tendre. Dans ce document, ils demandent au tribunal de suspendre temporairement la procédure d’attribution du transport ferroviaire à NS dans les années à venir. En attendant, le cabinet devrait étudier s’il peut également permettre à d’autres entreprises de concourir pour le transport ferroviaire.
Particulièrement intéressé par les trajets plus courts
Selon un porte-parole d’Arriva, les transporteurs sont principalement intéressés par les trajets plus courts effectués par les trains Sprinter. “Il faut penser au transport à l’intérieur d’une province, ou entre deux provinces, avec des distances de quelques dizaines de kilomètres.” Les entreprises s’intéressent peu au transport interurbain, par exemple un train qui va d’Amsterdam à Maastricht.
Les transporteurs sont déjà allés en justice auparavant, mais jusqu’à présent, cela n’a pas donné grand-chose. Ils déposent maintenant une nouvelle procédure en référé, car ils se sentent soutenus par la Commission européenne (CE). Plus tôt cette année, il a écrit un bref dans lequel elle était très critique à l’égard du cabinet.
Bruxelles doute que l’attribution du transport à la NS soit conforme aux règles européennes. Selon la commissaire européenne responsable Adina Valean, le cabinet doit d’abord mener une étude de marché pour voir si plusieurs transporteurs peuvent se faire concurrence pour une partie des services ferroviaires. La CE estime que sans une telle enquête, le cabinet violera les règles européennes.
L’armoire s’en tient au choix précédent
Le cabinet n’a connaissance d’aucun préjudice. Selon Vivianne Heijnen, secrétaire d’État chargée des infrastructures et de la gestion de l’eau, aucune règle n’oblige le cabinet à mener une telle enquête. NS est d’accord avec l’opinion de Heijnen.
On peut se demander si la NS et le cabinet s’en tireront. La Commission européenne est très franche dans sa lettre au secrétaire d’État. Valean menace même de poursuites judiciaires s’il n’y a pas d’étude de marché. Heijnen n’exclut donc pas la possibilité qu’elle doive ajuster son opinion à l’avenir. Il y a aussi des voix à la Chambre des représentants pour ne pas exclure une enquête.
Il a été annoncé précédemment que la NS risquait de perdre des voyages internationaux vers Londres et Berlin, entre autres. Il faut espérer pour la NS que les trajets régionaux n’iront pas dans le même sens. Dans le cas contraire, le nouveau PDG Wouter Koolmees – qui prendra ses fonctions mardi – recevra, en plus des trains bondés, des voyageurs plaintifs et personnel grincheux encore un problème.