Pékin a peu d’espoir de stabiliser ses relations avec les Américains. Mais l’Europe n’a pas encore renoncé. On aimerait toujours signer l’accord d’investissement avec l’UE, dont la ratification est en attente en raison du différend sur la situation des droits de l’homme dans la région chinoise du Xinjiang et des sanctions mutuellement imposées. La propagande chinoise parle souvent de « l’Occident ». Dans la pratique, cependant, Pékin fait une distinction forte entre les États-Unis d’une part et l’Europe d’autre part.
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Cela est également devenu clair lors de la session annuelle du Congrès du peuple à Pékin en mars. Le président Xi Jinping et son ministre des Affaires étrangères Qin Gang se sont concentrés sur les États-Unis lors de la réunion politique la plus importante de l’année. Tons très différents vis-à-vis de l’UE : “Nous espérons que l’Europe, qui a souffert de la guerre en Ukraine, tirera les leçons de sa douleur et parviendra à une véritable autonomie stratégique et à une stabilité à long terme”, a déclaré Qin.
