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L’opposant sénégalais déclare avoir subi une «violence» et exhorte à «la lutte».

L’opposant sénégalais a récemment déclaré avoir été «brutalisé» par les forces de sécurité et a appelé «à la résistance» dans une tentative de protester contre les conditions politiques actuelles dans le pays. Cette nouvelle a rapidement attiré l’attention des médias internationaux et a suscité de vives discussions sur l’état de la démocratie et de la justice au Sénégal. Dans cet article, nous examinerons en détail les événements récents impliquant l’opposant sénégalais, son appel à la résistance et les implications plus larges que cela pourrait avoir pour l’avenir du Sénégal.


Au Sénégal, l’opposant Ousmane Sonko a déclaré dans la nuit du 20 au 21 mars 2023 avoir subi « une atteinte à son intégrité physique » lors de son trajet vers le tribunal où se tenait son procès pour diffamation face au ministre du Tourisme Mame Mbaye Niang. Hospitalisé depuis 4 jours, le leader des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef) a réitéré son appel « à la résistance ».

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Dans un Sweatshirt sur un lit de clinique, Ousmane Sonko s’est exprimé en wolof puis en français sur ses réseaux sociaux. L’opposant accuse les agents de la police de l’avoir « brutalisé » jeudi en le « pulvérisant avec de la substance extrêmement toxique qui produit des effets respiratoires, oculaires, cutanés et digestifs ». Ses habits ont été envoyés hors du pays en vue d’analyse.

Ousmane Sonko accuse le régime du président Macky Sall d’utiliser une « stratégie de la terreur » pour éliminer ses adversaires politiques. Son parti, le Pastef, avait appelé le 18 mars à une évacuation sanitaire à l’étranger, mais cette option a été écartée. Selon lui, « le combat se déroule ici au Sénégal » et il fait confiance au personnel médical sénégalais.

Cependant, pour la coalition au pouvoir, cette hospitalisation est considérée comme une « mise en scène » et une « manipulation » de la part de l’opposant pour échapper à la justice. Dans une interview accordée à l’hebdomadaire français L’Express, publiée ce 20 mars, le Président Macky Sall affirme : « Aucun individu ne peut bloquer la capitale au seul prétexte qu’il est convoqué au tribunal », ajoutant que « si le Sénégal n’était pas une authentique démocratie, croyez-moi, son sort aurait été réglé depuis longtemps… ».

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Le climat politique est très crispé au Sénégal depuis les heurts survenus à Dakar le 16 mars dernier. Ousmane Sonko qui est en plein bras de fer avec le pouvoir, continue de mobiliser ses partisans et de dénoncer les manœuvres du régime en place.

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