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L’Iran dénonce les deux journalistes qu’il a libérés après 17 mois de prison pour ne pas porter le voile | International

L’Iran dénonce les deux journalistes qu’il a libérés après 17 mois de prison pour ne pas porter le voile |  International

2024-01-15 18:04:07

Nilufar Hamedi et Elahe Mohammadi, les deux journalistes iraniennes qui ont révélé le cas de Mahsa Amini – la jeune femme kurde décédée en garde à vue en septembre 2022 – ont été dénoncées ce lundi au parquet pour ne pas porter le voile islamique, obligatoire. … en Iran, quelques heures seulement après avoir été libéré sous caution après avoir passé 17 mois en prison. “Le parquet général et révolutionnaire de Téhéran ouvre un nouveau dossier contre les deux journalistes libérés ce dimanche de prison pour non-port du voile islamique après leur sortie de prison provisoire”, a rapporté l’agence Mizan, qui appartient au pouvoir judiciaire.

L’accusation a été présentée pour la publication sur les réseaux sociaux de photos et vidéos des deux journalistes dévoilés lors de leur sortie ce dimanche de la prison d’Evin à Téhéran, selon Mizan. On ne sait pas qui a déposé la plainte. Hamedi et Mohammadi avaient payé l’équivalent de 178 000 euros de caution, selon l’agence Efe, qui à son tour rapporte, citant l’agence Fars, qu’il est interdit aux deux femmes de quitter le pays.

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Hamedi a été le premier journaliste à rendre compte de l’arrestation d’Amini par la soi-disant police des mœurs, accusée de ne pas porter correctement le voile islamique, et de sa mort ultérieure le 16 septembre 2022 alors qu’elle était en détention. De son côté, Mohammadi a couvert les funérailles de la jeune fille de 22 ans, où a commencé la vague de protestations qui secoue le pays depuis des mois.

Hamedi, du journal réformateur Shargha été condamné en octobre à sept ans de prison pour prétendue coopération avec les États-Unis, tandis que Mohammadi, du journal Hammihan, a été condamné à six ans de prison pour le même crime. En outre, les deux informateurs ont été condamnés à cinq ans supplémentaires pour crimes contre la sécurité nationale et à un autre pour diffusion de propagande contre la République islamique d’Iran.

Près d’une centaine de journalistes et photographes ont été arrêtés pour avoir exercé leur travail lors des mobilisations en Iran, selon le Comité pour la protection des journalistes. Au moins 80 informateurs ont été libérés sous caution.

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La mort d’Amini a déclenché de fortes protestations qui ont réclamé pendant des mois la fin de la République islamique et n’ont disparu qu’après une répression au cours de laquelle plus de 500 personnes sont mortes et 22 000 autres ont été arrêtées. Huit manifestants ont été exécutés, dont un en public. Ces derniers mois, le gouvernement iranien a tenté de réimposer le port du voile, avec une plus grande présence de patrouilles dans les rues et un projet de loi qui durcit les sanctions pour ne pas se couvrir les cheveux.

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