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L’Inter court, la Juve rampe. Milan et Naples en tête-à-tête

L’Inter court, la Juve rampe.  Milan et Naples en tête-à-tête

2023-12-11 11:53:41

Heureusement, il y a ce Gatti, qui jouait il y a trois ans en Serie C avec Pro Patria, et qui a réussi aujourd’hui le tour de force non négligeable de faire apprécier le jeu “cynique et professionnel” d’Allegri, un entraîneur vilipendé par les esthètes jusqu’à il y a quelques années, quelques semaines et maintenant réadmis dans le petit cercle des gourous sur le banc (au moins jusqu’à ce qu’il gagne…)

Heureusement que Gatti est là car dans ce football super technologique, toujours à la recherche de nouveaux investisseurs ou d’autres cheiks pour combler ses trous infinis, il y a aussi de la place pour une belle histoire, presque un conte de fées, à raconter aux enfants qui veulent devenir footballeurs : Il était une fois un garçon, désormais connu de tous, qui, tout en jouant dans les domaines oubliés de la promotion, travaillait également comme maçon. Jeu et briques, briques et jeu. Et couchez-vous tôt le soir. Un garçon qui n’a jamais cessé de croire en sa passion. Un mythe à l’envers, en somme. Parce qu’aujourd’hui, quelqu’un d’aussi déterminé n’est pas si facile à trouver. Sacrifices? Ne pas devenir célèbre tout de suite ? Renoncer à l’apéro entre amis ? Êtes-vous fou? Un choix démodé, avec peu de likes sur Instagram. Un peu à la manière de Sinner ou des nouveaux champions de tennis. Des gars bien, très concrets et pas très narcissiques. Dans le tennis, ou dans d’autres sports durs, il peut y en avoir, mais dans le football phénoménal, non : quelqu’un comme Gatti est un exemple presque dangereux. Celui qui ne tire pas la langue et ne panique pas après un but. Quelqu’un qui se réjouit, bien sûr, embrasse ses coéquipiers, bien sûr, mais sans ces gestes choqués si appréciés de nos footballeurs. Bref, ce Gatti est un type vraiment étrange. Tellement étrange qu’il a réalisé un miracle : ressusciter la Juve.

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Dépassements et contre-dépassements

Ceux qui n’ont pas besoin de miracles sont les leaders du championnat, l’Inter. Même effronté, exagéré. Dès que la Juve fait allusion à un dépassement, elle répond immédiatement par un contre-dépassement qui ne laisse aucune échappatoire. Comme Valentino Rossi avec Max Biaggi en Afrique du Sud en 2004. Où veux-tu aller ? Fuyez, semble dire la bande d’Inzaghi, jamais aussi péremptoire que ces derniers mois. Après 15 matchs ses poursuivants sont dispersés comme lorsque Pogacar part en fuite. Seul Allegri reste dans la foulée, tandis que le controversé Pioli, après le nouveau dérapage contre l’Atalanta, tombe à neuf points. Ne parlons pas du fait que Naples devienne désormais une coopérative caritative qui donne des points à ceux qui en ont besoin. L’air de Noël rend les choses meilleures. L’Inter vient-il à Maradona ? Eh bien, aidons-la à faire bonne impression. On joue à Turin avec la Juventus ? Super, donnons-lui un peu d’aide : pourquoi la frapper cyniquement avec Kvaratskhelia uniquement devant Szczesny ? Et pourquoi ne pas donner à ce gentil garçon Cats l’inspiration pour un nouveau chapitre de son conte de fées ?

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Bravo ces Napolitains, toujours prêts à donner un coup de main. Au suivant. Comme le dit le proverbe, mieux vaut donner que recevoir. Et en effet, sur les visages de Mazzarri et De Laurentiis transparaît la sérénité des justes qui attendent les vacances de Noël. S’il était à Milan, Mazzarri ne verrait même pas le panettone. Mais à Naples, vous pouvez vous contenter d’une pastiera ou d’un struffolo.

Air de nettoyage à Milan

Retournant vers‘Pasr, contre l’Udinese en sept minutes, il a marqué trois buts, laissant les Frioulans hébétés et, encore maintenant, se demandant sur quel camion ils s’étaient écrasés. En seconde période, rien que pour le coup de grâce, Lautaro a marqué le poker en inscrivant son 14ème but dans ce championnat. L’Inter ne vous laisse pas respirer, ils vous attaquent en hauteur puis frappent comme un tueur en série. Jouez par cœur avec la bravade des enfants qui s’amusent à l’oratoire. Et chacun parvient à donner le meilleur de lui-même. Il n’y a pas seulement Lautaro, mais aussi Barella, Dimarco, Thuram et Calhanoglu, qui sont désormais devenus une solide référence. Les résultats les récompensent non seulement au classement, mais donnent à l’Inter cette fameuse estime de soi qui leur permet de surmonter n’importe quel obstacle. Demain, ils devront déjà rencontrer la Real Sociedad pour la tête du groupe de la Ligue des Champions, tandis que dimanche ils affronteront la Lazio, toujours dangereuse pour Inzaghi, mais pas pour l’Inter ces jours-ci.

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