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L’indice de canopée dépasse 25 % sur l’île de Montréal, trois ans plus tôt que prévu

L’indice de canopée dépasse 25 % sur l’île de Montréal, trois ans plus tôt que prévu

Malgré les ravages de l’agrile du frêne, l’agglomération de Montréal a réussi à atteindre, trois ans plus tôt que prévu, un indice de canopée dépassant 25 % sur son territoire.

Pour l’île de Montréal, qui inclut Montréal et les 15 villes liées, l’indice de canopée s’élève à 25,3 %, alors que pour le territoire de la Ville de Montréal, il est de 24,3 %. Rappelons que l’indice de canopée correspond au pourcentage de la superficie occupée par la couronne des arbres.

Cette performance est attribuable à la plantation massive d’arbres. Ainsi, au cours de l’année 2021, la Ville de Montréal a planté un nombre record d’arbres, soit 33 841, dont près de 19 000 sur le domaine public. En revanche, près de 11 500 arbres ont dû être abattus pendant la même période. Entre 2012 et 2021, ce sont donc 123 518 arbres qui se sont ajoutés à la forêt urbaine.

Vendredi, la responsable des grands parcs au comité exécutif, Caroline Bourgeois, a indiqué qu’à la lumière de ces résultats, la Ville a décidé de hausser à 26 %, plutôt que 25 %, l’objectif d’indice de la canopée pour 2025. « Ce nouvel objectif ajouterait 6 km2 de plantations, ce qui équivaut à trois fois la superficie du parc du Mont-Royal », a illustré Mme Bourgeois. Montréal vise d’ailleurs la plantation de 500 000 arbres sur son territoire d’ici 2030, tant sur le domaine public que sur le domaine privé.

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L’agrile du frêne, un ravageur détecté à Montréal en 2011, continue cependant d’affecter la forêt urbaine. L’an dernier, Montréal a traité 17 518 frênes publics et en a abattu 5524 autres. La Ville continue de verser une aide financière aux propriétaires qui doivent faire abattre leurs frênes et offre un service de traitement pour les frênes privés qui ne peuvent être sauvés.

Pour l’instant, la Ville n’envisage pas de mettre fin au traitement des frênes qui, à terme, sont condamnés. L’objectif du traitement des frênes n’était pas de sauver tous les arbres, mais de ralentir leur mortalité de manière à éviter que des quartiers soient dénudés d’arbres, a rappelé Anthony Daniel, conseiller en planification au Service des grands parcs, du mont Royal et des sports. Le remplacement des frênes se fait donc graduellement. « En fait, l’agrile devient de moins en moins une menace parce qu’éventuellement, il n’y aura plus d’arbres qui ne seront pas traités et on s’attend à ce que la population d’agriles diminue. Peut-être qu’éventuellement, on pourra espacer les traitements », a fait valoir M. Daniel.

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